Malachie 3:8

I. (1) Le ciel n'est pas le seul domaine de la vaste propriété de Dieu. Tout ici sur terre Lui appartient aussi. Si tout appartient à Dieu, vient alors la responsabilité de commettre un vol contre Lui. Car, il se peut qu'il n'y ait pas de sens et de reconnaissance habituels généraux de ses prétentions souveraines ; aucun sentiment que tout lui appartient. C'est l'esprit compréhensif et le principe du mal envers Lui, et cela prendra de nombreuses formes spéciales ; cet état d'esprit est un refus général de reconnaître sa loi.

(2) Venant à un compte rendu plus particulier de ce que l'on peut appeler à juste titre « voler Dieu », nous pouvons dire qu'il en est ainsi, pour que tout ce qui doit être laissé avoir sur nous un pouvoir plus fort que sa volonté, de sorte que cela obtiendra de nous ce que sa volonté n'obtient pas ; que ce soit nos propres inclinations ou les opinions des hommes ou l'esprit, les coutumes, l'exemple du monde.

II. Quelques détails clairs devraient être spécifiés sur ce que nous ne pouvons pas refuser à Dieu sans cette culpabilité. (1) On voit clairement à première vue, une proportion très considérable de la pensée le concernant. (2) La peur, de l'espèce la plus profonde et la plus solennelle, est due à Dieu. (3) Un homme refusera-t-il les affections plus douces, l'amour, la gratitude, l'humble confiance ? Ces affections sont à donner pour sortir vers quelque chose. Et sont-ils juste pour aller vers quelques objets inférieurs proches de nous, et s'arrêter là, tout à fait absorbés ? Est-ce à l'excellence parfaite, à la bonté suprême, à la beauté transcendante, que l'âme de l'homme doit être indifférente et insensible ? (4) Chaque précepte de la loi de Dieu parle de quelque chose que nous pouvons Lui refuser, à savoir, l'obéissance ; et une tentation se tient près de chacun.

III. Ce n'est pas pour lui-même (en aucun sens intelligible pour nous) que Dieu exige notre hommage, notre service et notre obéissance. C'est pour nous ; parce que tout ce qu'il exige sera pour notre bien, ici ou plus tard, non seulement parce qu'il le voudra, mais par la nature du cas. Se conformer à la volonté de Dieu, se complaire à Lui rendre des services, être animé de l'amour de la sainteté et de tout ce qui est bien, et la haine du péché ce serait être heureux (au ciel même), et donc obligatoire. En spoliant Dieu, les hommes se volent iniquement et fatalement.

J. Foster, Conférences, 2e série, p. 339.

Références : Malachie 3:8 . W. Baird, La sanctification de notre vie commune, p. 22. Malachie 3:8 . Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 293.

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