Matthieu 22:21

Sacrifice à César ou à Dieu.

I. Le seul César que nous ayons à craindre aujourd'hui s'appelle l'Opinion Publique, l'immense idole anonyme que nous aidons nous-mêmes à fabriquer, puis tremblons devant la création de notre propre lâcheté ; tandis que, si nous voulons lui faire face, dans la crainte de Dieu et la foi du Christ, déterminés à dire la chose qui est vraie et à faire la chose qui est juste, nous ne trouverons le César moderne qu'un fantôme de notre propre imagination. tyran, en effet, tant qu'on le craint, mais lâche dès qu'on le défie.

À ce César, ne fléchissons jamais le genou. Rendez-lui tout ce qu'il mérite l'hommage d'une commune courtoisie, d'une commune respectabilité, d'une commune charité, non par respect pour sa sagesse et sa force, mais par pitié pour son ignorance et sa faiblesse. Mais rendez toujours à Dieu les choses qui sont à Dieu. Ce devoir nous incombe comme à toute l'humanité encore, depuis notre berceau jusqu'à notre tombe, et ensuite pendant toute l'éternité.

Revenons, ou plutôt rentrons chez nous aux lois éternelles de Dieu, qui existaient des siècles avant notre naissance, et le seront des siècles après notre mort, au rocher éternel sur lequel nous nous tenons tous, qui est la volonté et la l'esprit de notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, à qui tout pouvoir est donné (comme il l'a dit lui-même) dans les cieux et sur la terre.

II. Il y a trois sacrifices que chaque homme, femme et enfant peut offrir et devrait offrir, aussi modeste soit-il, même sans instruction dans ce que le monde appelle l'éducation de nos jours. De ces sacrifices, notre Seigneur lui-même a dit : Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car le Père cherche de tels pour l'adorer. Maintenant, quels sont ces sacrifices spirituels ? (1) Avant tout, sûrement, le sacrifice de la repentance, dont il est écrit : « Le sacrifice de Dieu est un esprit brisé, un cœur brisé et contrit, ô Dieu, tu ne mépriseras pas.

" (2) Ensuite, le sacrifice d'action de grâce, dont il est écrit : " Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, et j'invoquerai le nom du Seigneur. " (3) Enfin, le sacrifice de justice, de où il est écrit : « Présentez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, qui est votre service raisonnable. »

C. Kingsley, Toussaint et autres sermons, p. 378.

I. Ces mots ont deux aspects, car ils avaient, il faut le croire, deux buts. En premier lieu, ils étaient une réponse aux Hérodiens et aux Pharisiens, et leur question n'avait pas été honnête. La réponse était une évasion d'un piège habilement posé un chemin formé où ses ennemis espéraient affectueusement que tout chemin était coupé. Mais il doit y avoir un autre aspect aussi. Il ne peut pas avoir été rapporté par les évangélistes parmi les grands dictons de cette semaine la plus solennelle comme un exemple seulement d'habileté à dérouter l'esprit humain et la malignité.

C'était une réponse, en premier lieu, à une question posée dans un but malveillant. Mais cette question aurait pu être posée, serait posée plus tard, sous une forme ou une autre, par des âmes humbles avides d'être guidées dans les vraies difficultés. La réponse doit avoir été signifiée pour eux aussi.

II. Doit-il ou non rendre hommage à César ? Le monde tel qu'ils y vivaient était entre les mains de dirigeants païens, qui avaient crucifié le Seigneur de gloire et qui méprisaient ou persécutaient ses disciples. Comment les chrétiens devaient-ils vivre avec une telle société ? Devaient-ils se soumettre à de tels dirigeants ? Et se soumettant, allaient-ils le faire gaiement, ou sous la protestation ? La réponse du Christ peut nous sembler difficile à résoudre de telles difficultés.

C'est une réponse qui a souvent été mal comprise, et même faite pour enseigner la leçon qu'elle était censée désapprendre. La difficulté peut nous sembler dans un cas particulier être précisément celle qu'elle ne rencontre pas la question : qu'est - ce que c'est à César et qu'est - ce que c'est à Dieu ? La réponse ne rencontre pas directement la difficulté, mais elle en tire son aiguillon. L'aiguillon de la question réside dans les conceptions fausses que les hommes se sont faites du sens des paroles de notre Seigneur comme s'il avait voulu distinguer deux provinces, deux prétentions à les mettre en rivales, se faisant face, limitées l'une par l'autre.

Le but de la réponse de notre Seigneur était de guérir et de se réconcilier. Il était possible, c'était un devoir, de satisfaire l'un et l'autre. Ce qui est vraiment à César, c'est ce que Dieu a donné à César ; et en satisfaisant cette revendication dans toute la mesure du possible, nous satisfaisons, jusqu'à présent, cette revendication plus large qui existe sur tout notre cœur et toute notre vie.

EC Wickham, Wellington College Sermons, p. 262.

Références : Matthieu 22:21 . C. Girdlestone, Vingt sermons paroissiaux, 1ère série, p. 171 ; HG Robinson, L' Homme à l'image de Dieu, p. 127 ; R. Heber, Paroisse Sermons, vol. ii., p. 367 ; J. Edmunds, Soixante Sermons, p. 430 ; HN Grimley, Sermons Tremadoc, p. 206 ; JE Vaux, Notes de Sermon, 2e série, p.

46 ; Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 295. Matthieu 22:29 . JJ Murphy, Expositor, 2e série, vol. iv., p. 102. Matthieu 22:30 . Spurgeon, Sermons, vol. xiv., n° 842 ; HW Beecher, Ibid., 4e série, p.

551 ; 5e série, p. 75, Matthieu 22:32 . JN Norton, Vieux chemins, p. 468. Matthieu 22:34 . HW Beecher, Sermons (1870), p. 426. Matthieu 22:34 .

Homiletic Quarterly, vol. je., p. 351 ; Clergyman's Magazine, vol. III., p. 156. Matthieu 22:35 . S. Cox, Expositions, vol. iv., p. 88.

Continue après la publicité
Continue après la publicité