Matthieu 28:6

L'ange fait ici appel aux sens de ceux qui se tiennent près du tombeau pour attester la vérité de la résurrection réelle du Christ d'entre les morts.

I. Le tombeau vide proclama aussitôt la véritable résurrection du Sauveur. La Résurrection est proclamée comme un fait (1) par le témoignage de témoins humains. Les disciples étaient des hommes de probité, et n'avaient aucun avantage mondain à tirer de la publication d'une telle circonstance, mais bien au contraire. Ils connaissaient certainement Christ depuis assez longtemps pour Le reconnaître à nouveau lorsqu'Il apparut parmi eux ; et d'une seule voix, ils témoignent : « Il est ressuscité des morts.

" (2) Ceci est renforcé par le témoignage des anges, et par leurs diverses apparitions comme porteurs de la nouvelle. (3) La résurrection du Christ n'a pas été niée, même par ses ennemis, mais a été secrètement reconnue et admise, même pendant que le Les Juifs ont accepté un mensonge traditionnel pour cacher à leur postérité ce qu'ils savaient être un fait.(4) Les Apôtres ont constamment attesté le fait, de même que les Pères de l'Église chrétienne primitive Ignace, Polycarpe et les autres vénérables gardiens de la vérité (5) Christ est ressuscité, de même, en accord précis avec les types et les prédictions de l'Écriture, et avec le même corps que celui dans lequel il avait vécu et était mort.

II. La langue du texte exprime la grande humiliation de Jésus-Christ. "Venez, voyez l'endroit où le Seigneur était couché."

III. Nous ne pouvons pas méditer à côté du lieu où le Seigneur gisait sans apprendre quelque chose de l'amour infini de Dieu.

IV. Nous ne pouvons pas non plus regarder son tombeau vide sans être convaincus de la fidélité divine en ce qui concerne les promesses, les types, les ombres et les prédictions.

V. Cette visite à l'endroit où le Seigneur était couché doit apporter avec elle, aussi, une preuve frappante de sa souveraineté divine. "J'ai le pouvoir de donner ma vie, et j'ai le pouvoir de la reprendre." Et s'il tenait ainsi dans sa main souveraine les issues et les destinées de sa propre carrière, il peut, de la même manière, dominer et contrôler les destinées de son peuple.

VI. Ce tombeau vide n'est-il pas une preuve presque satirique de son triomphe sur ses ennemis et les nôtres ?

VII. Enfin : « Venez voir le lieu où reposait le Seigneur », afin d'y contempler le gage certain et glorieux d'un salut parfait.

A. Mursell, Appels à la Croix, p. 286.

Matthieu 28:6

(avec 1 Corinthiens 15:44 )

La Résurrection d'entre les morts.

Nous affirmons encore, en paroles, une résurrection littérale du corps, mais aucun de nous n'y croit. Nos hymnes, nos prières, nos épitaphes, et trop souvent nos sermons, impliquent que la poussière de nos corps sera ranimée dans un avenir lointain, et jointe à l'âme en attente. En même temps, nous savons que la science le déclare impossible ; notre raison s'en révolte ; elle n'est soutenue par aucune analogie ; c'est une opinion dépassée et presque rejetée.

Il y a cependant un sentiment général de perplexité à son égard. Le point de vue maintenant offert est essentiellement celui-ci : que la résurrection vient d'entre les morts et non de la tombe ; qu'elle a lieu à la mort ; qu'il est général au sens d'universel ; que le corps spirituel, ou la base du corps spirituel, existe déjà, et que c'est le corps qui s'élève, Dieu lui donnant une forme extérieure qui lui plaît, et préservant ainsi cet état dualiste essentiel à la conscience, sinon à l'existence elle-même. Remarquons quelques considérations qui rendent ces vues probables.

I. Le papillon acquiert sa forme parfaite, non en assimilant le. ver, mais en s'en débarrassant. C'est la plus belle analogie de la nature, son évangile même sur la résurrection d'abord une chose rampante, terne et liée à la terre, une légère période de dormance, puis une créature ailée flottant dans les airs et se nourrissant de fleurs, une vie, pourtant possédant dès le début la puissance de deux formes.

II. Toute la signification et la valeur de la doctrine de la résurrection du point mort dans le fait qu'elle expose l'identité humaine. La question se pose maintenant, en quoi consiste l'identité ? L'identité ne réside pas dans la matière et ne dépend pas non plus de la matière. L'homme n'est pas la matière qui compose le flux perpétuel connu sous le nom de charpente humaine ; il n'est rien que le chimiste puisse mettre à l'épreuve. Il doit être quelque chose, non matériel, qui dure, sur lequel se jouent les phénomènes changeants de la vie animale.

Le corps n'est pas l'homme, et c'est l'homme qui est ressuscité. Il va dans l'autre monde simplement dévêtu de chair, pour y revêtir un corps environnant adapté à ses nouvelles conditions. Comme nous avons ici un corps adapté à la gravitation, au temps et à l'espace, il en sera sans doute plus tard ; l'esprit construira autour de lui un corps tel que ses nouvelles conditions l'exigent.

TT Munger, La liberté de la foi, p. 295.

Références : Matthieu 28:6 . Spurgeon, Sermons, vol. i., n° 18 ; vol. xviii., n° 1081 ; J. Keble, Sermons à diverses occasions, p. 523 ; D. Rose, Christian World Pulpit, vol. je., p. 321 ; GW McCree, Ibid., vol. xxix., p. 314 ; Le mensuel du prédicateur, vol. ix., p. 214 ; vol. x., p. 117 ; JM

Neale, Sermons in Sackville College, vol. je., p. 313 ; Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 562 ; Armitage, Chaire américaine du jour, vol. je., p. 251. Matthieu 28:7 . SA Tipple, Christian World Pulpit, vol. xv., p. 24 ; HW Beecher, Ibid ., vol. XIX., p. 52.

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