Matthieu 6:5

I. « Quand tu pries, dit le Seigneur, tu ne seras pas comme les hypocrites, car ils aiment prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d'être vus des hommes. Ni les synagogues ni les rues n'étaient les lieux de prière désignés. Mais une coutume s'était développée, depuis l'époque de Daniel le prophète, de prier sept fois par jour, à certaines heures fixées ; et quand ces heures arrivèrent, le pharisien se tourna aussitôt vers ses dévotions.

Très probablement, l'iniquité du pharisien a grandi d'une manière très naturelle, commençant par une observance scrupuleuse mais honnête des formes religieuses, et glissant progressivement vers une démonstration prétentieuse et hypocrite alors qu'il se trouvait un objet croissant de respect et d'estime parmi les hommes. Nous avons aussi besoin d'être sur nos gardes, et de veiller et de prier, et de prier et de veiller, contre ce piège.

II. Notre-Seigneur enjoint à son peuple, lorsqu'il prie, d'entrer dans son cabinet et de fermer la porte, et de prier le Père qui voit en secret. La véritable idée de la prière réside dans la fermeture de la porte. Vous pouvez vous faire un placard à partir de la plus grande foule, pourvu que vous excluiez le monde de vos pensées et que vous éleviez votre âme à Dieu seul.

III. Nous ne devons pas être comme les païens, qui pensent qu'ils seront entendus pour leurs nombreux discours. Chez eux, la prière était une sorte de processus corporel et mécanique, censé être efficace juste en proportion du nombre de fois qu'ils pouvaient répéter le même cri. Christ dit que ce n'est pas la vraie prière qui convient à ses enfants, et que nous ne devons pas faire comme eux, car notre Père sait de quoi nous avons besoin avant que nous le lui demandions.

IV. Lorsque nous prions, nous devons croire au Père invisible et avoir confiance en son tempérament bienveillant. La vraie prière n'est que le cri des enfants à leur Père, et c'est le sentiment enfantin de confiance en lui qui donne à leur prière toute son efficacité.

WC Smith, Le Sermon sur la montagne, p. 178.

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