Osée 7:9

Les cheveux gris sont un signe de pourriture. Ce sont ici les marques de l'âge, les symptômes prémonitoires de la dissolution ; et ainsi la vérité que le texte annonce est que les hommes, beaucoup d'hommes, vivent dans l'ignorance et agissent au mépris des signes qui devraient les avertir et les alarmer.

En illustration de cela, je remarque

I. Elle apparaît dans l'histoire des États. Les paroles ont d'abord été prononcées à propos du royaume d'Israël. Dans l'oppression des pauvres et les soupirs des nécessiteux, dans la corruption des mœurs et le déclin de la vraie religion, le prophète a vu les signes de la décadence de son pays, c'étaient les cheveux gris qui étaient ici et là sur eux, et ils savaient ne pas. Des royaumes, ainsi que des hommes et des femmes en déclin, atteints d'une maladie mortelle, sont descendus dans la tombe, aveugles à leurs dangers et à leur destin.

(2) Mon texte s'applique à la fausse sécurité des pécheurs. Quoi qu'il en soit de notre profession, si nous avons des habitudes si le péché, ce sont les cheveux gris qui, à moins que la grâce ne convertisse et le pardon de la miséricorde, prédisent notre perte. Tant que vous voyez une étoile dans le ciel, le soleil n'est pas levé ; tant qu'une fuite laisse passer l'eau, le navire n'est pas en sécurité ; tant qu'un péché règne dans le cœur d'un homme et est pratiqué dans sa vie, Jésus n'est ni son Sauveur ni son Roi.

Les Juifs n'ont aucun rapport avec les Samaritains. (3) Cela apparaît dans l'insensibilité des hommes au laps de temps et aux leçons du temps. Plus nous nous rapprochons de notre fin, par insensibilité naturelle ou autre, moins nous devenons sensibles aux maux et à l'approche de l'âge. Et quand un homme n'a pas quitté sa paix avec Dieu pour chercher dans la vieillesse, son plus grand travail à un moment où il est le moins apte à le faire : dans un tel cas c'est une chose des plus bénies que la vieillesse ne fasse pas nos cœurs vieux, ou engourdir nos sentiments que les cheveux gris sont sur nous, et pourtant nous ne le savons pas.

Mais où est, dans un tel cas, l'espoir de ceux qui se sont confiés à devenir religieux quand ils vieillissent, et à s'occuper des soucis d'un monde meilleur quand ils ont cessé de s'y intéresser ?

T. Guthrie, Parler au cœur, p. 1.

Comment se fait-il qu'un homme puisse glisser du sérieux dans la vie chrétienne, dans un état de décrépitude spirituelle, sans le savoir ?

I. Parce que nous sommes tous enclins à nous considérer plus favorablement que les autres. L'homme dont la santé spirituelle décline lui-même peut être, très souvent, aveugle à ses propres défections, alors qu'il a pourtant une perception claire du recul des autres. Comment prévenir ce mal ? En nous mettant à l'épreuve équitablement selon la norme de la Parole de Dieu, et en nous exposant à une supplication sérieuse à l'inspection du Seigneur Lui-même.

II. Cette insensibilité à la détérioration spirituelle peut être en grande partie due à la manière graduelle dont le retour en arrière vole sur un homme. Personne ne devient très méchant d'un seul coup ; et le recul, comme le terme lui-même l'implique, n'est pas une manifestation soudaine, mais un mouvement graduel. Nous saurons où nous en sommes lorsque nous nous mettrons à l'épreuve par la Parole de Dieu, comme cela nous a été confirmé par l'exemple et l'esprit du Seigneur Jésus.

Ne nous comparons pas simplement à ce que nous étions hier, ou la semaine dernière, ou l'année dernière ; mais jetons plutôt un coup d'œil quotidien au Soleil de justice, et façonnons notre course en conséquence.

III. Cette inconscience du retour en arrière peut s'expliquer en grande partie dans de nombreux cas par le fait que les individus sont absorbés dans d'autres matières à un point tel que l'état du cœur est oublié. Au fur et à mesure que la prospérité de leur entreprise augmente, leur santé spirituelle diminue. Ici encore, la question se pose : Comment éviter ce danger ? Et la réponse est, de l'une des deux manières suivantes : soit (1) en réduisant l'activité, soit (2) en la consacrant dans son ensemble à Dieu.

WM Taylor, Limites de la vie, p. 327.

Références : Osée 7:9 . Spurgeon, Sermons, vol. xiv., n° 830 ; HM Arthur, Chaire du monde chrétien, vol. xxvi., p. 282 ; Parker, Notes de chaire, p. 73.

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