Proverbes 1:7

J'entends par la crainte du Seigneur un sens constant et respectueux de la présence de Dieu et de la responsabilité envers Lui. Et pour que cela existe, Dieu ne doit pas être la créature de l'imagination de chaque homme, une fiction adaptée aux préjugés et caprices de chacun, mais cet Être réel et personnel que nous avons tout lieu de croire que Dieu s'est révélé être, tels dans le caractère, quant à l'amour, la sainteté et la justice, comme il s'est déclaré dans sa parole.

I. La crainte de Dieu est le commencement de la connaissance, parce que la connaissance, étant l'appréhension des faits et leur application à la vie, ne peut pas correctement commencer, ou être placée sur une base juste, sans d'abord appréhender et appliquer un fait qui comprend et qui modifie tous les autres faits quels qu'ils soient.

II. La connaissance est la nourriture de l'âme. La connaissance qui doit former l'âme doit commencer, continuer et se terminer par l'appréhension de Dieu de Dieu en premier lieu, et de toutes les autres choses telles qu'il les a faites pour nous être les exposants et les témoignages de lui-même.

III. Une troisième raison non moins puissante est celle-ci : la connaissance, comprise comme simple accumulation de faits, est inopérante sur la vie. Si la connaissance doit être d'une quelconque utilité pour aider et rénover l'homme, les affections doivent être travaillées dès le début de l'enseignement. Il n'y a qu'un seul agent personnel dont l'influence et la présence peuvent durer toute la vie, peuvent à la fois éveiller l'espoir, la peur et l'amour chez le nourrisson, l'enfant, le jeune, l'homme, le vieillard et le lit de l'enfant. décès; et celui-là est Dieu Lui-même.

À moins qu'Il ne soit connu d'abord et connu partout, la connaissance demeurera seule dans la tête et ne trouvera pas de chemin vers le cœur : l'homme saura, mais ne grandira pas par elle ; saura, mais n'agira pas en conséquence; connaîtra à des fins étroites, basses et égoïstes, mais jamais pour se bénir lui-même ou les autres, jamais pour les grandes fins de son être et jamais pour la gloire de son Dieu. La crainte du Seigneur n'est pas un fait stérile, comme la forme de la terre ou le cours des saisons ; c'est une affection vivante, jaillissante, transmutante, capable de doter même des faits ordinaires du pouvoir de réjouir et de bénir, et de porter du fruit dans le cœur et la vie des hommes.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. vii., p. 1.

Référence : Proverbes 1:7 . W. Arnot, Les Lois du Ciel, 1ère série, p. 19.

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