Proverbes 1:7

Salomon fonde la crainte de Dieu, base de toute la vie religieuse, sur le devoir d'obéissance aux parents.

I. Ce ne sont pas à de simples enfants qu'il s'adresse ; il s'adresse aux jeunes gens qui sont arrivés à cette période de la vie où ils peuvent mal tourner s'ils le veulent, quand la véritable retenue des parents est passée.

II. C'est la marque d'un jeune très déchu du chemin étroit et sûr, lorsqu'il se laisse tenter, que ce soit en compagnie ou dans son propre cœur, d'avoir honte ou de penser à la légère la loi de son père et de sa mère . Si les leçons de l'enfance que nous apprenons de nos mères sont vraiment et véritablement les plus précieuses que nous ayons jamais apprises, Salomon n'a-t-il pas raison de parler de lui comme du vrai chemin de la sagesse qui révère la loi de sa mère et la porte avec orgueil comme une précieuse chaîne autour de son cou, et en déclarant, d'autre part, la folie et la méchanceté de celui qui méprise les leçons de sa mère ?

III. Cette habitude d'esprit qui est indiquée par la figure du texte est l'habitude d'esprit qui conduit à tous les sentiments élevés et nobles. Donnez-moi un homme qui s'est montré à tous égards un fils bon et dévoué, et je crains très peu qu'il soit un bon membre de la société, un sujet loyal de la reine, un homme au cœur ouvert et honorable, un bon mari, et un bon père. Ce sera le cas parce que l'excellence dans toutes ces conditions de vie exige la même simplicité de cœur, le même altruisme, la même sagesse pratique et la même obéissance aux ordres de gratitude et de conscience que requiert l'observation du cinquième commandement.

Bishop Harvey Goodwin, Parish Sermons, 2e série, p. 262.

Références : Proverbes 1:8 . W. Arnot, Les Lois du Ciel, 1ère série, p. 25. Proverbes 1:9 . Ibid., p. 30.

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