Proverbes 28:26

I. Nous pouvons prendre ces paroles du Livre des Proverbes comme un avertissement pour rechercher la connaissance de soi. Et, comme premier pas vers la connaissance de soi, ils nous demandent de prendre garde de nous fier à notre propre cœur, ou nous nous verrons, au sens moral élevé, comme des « fous » enfin. Mais on peut se demander : le cœur n'est-il pas la création de Dieu et le don de Dieu ? N'y a-t-il pas planté des yeux et lui a-t-il donné ; lumière et discernement pour guider nos chemins ? Pourquoi un homme qui a confiance en son cœur doit-il être un imbécile ? (1) Parce que notre cœur, c'est-à-dire, nous nous ignorons nous-mêmes.

Si nous nous connaissions, nous ne devrions pas nous faire confiance ; nous le faisons parce que nous ne savons pas ce que nous sommes. (2) Non seulement le cœur s'ignore lui-même, mais il se trompe lui-même. L'ignorance est le danger des esprits non éveillés, l'auto-tromperie des éveillés. (3) Une autre raison pour laquelle faire confiance à nos propres cœurs est une note de folie, c'est parce qu'ils nous flattent. L'auto-flatterie s'impose à nous avec la vanité de notre propre excellence.

II. S'il en est ainsi, si nous sommes nos propres trompeurs, quelles garanties prendrons-nous contre notre propre cœur ? Sur beaucoup, nous ne pouvons maintenant en prendre que deux. (1) La plus grande sécurité contre nous tromper en faisant confiance à nos propres cœurs est une information minutieuse de la conscience. Une connaissance du péché en soi nous interpréterait le vrai caractère moral de notre propre conduite et toutes ses parties complexes de pensée, de parole et d'action.

Un autre avantage de cette première information de conscience est que nous devons être préservés de l'insensibilité stupéfiante et assourdissante que les premiers péchés nous apportent. Aucun mot trop fort ne peut être trouvé pour inciter les parents et les guides d'enfants à commencer l'information de la conscience dès l'information de la raison. (2) L'autre sécurité est la seule qui reste à ceux qui n'ont jamais joui de la première, et c'est de prendre le jugement d'une autre personne au lieu de se fier à eux-mêmes.

Nous conseillons les autres mieux que nous-mêmes ; ils nous reviendraient aussi. Combien peu avons-nous à cœur qui il est pour nous boucher les oreilles contre tous les conseillers. Et l'homme qui ne consulte personne est sa proie facile.

SE Manning, Sermons, vol. III., p. 92.

Références : Proverbes 29:15 : Proverbes 29:15 . Nouveau manuel d'adresses de l'école du dimanche. p. 164. Proverbes 29:1 . Le mensuel du prédicateur, vol. III., p. 359 ; Clergyman's Magazine, vol. x., p. 84 ; J. Keble, Sermons pour les Saints, p.

174. Proverbes 29:1 . R. Wardlaw, Lectures on Proverbs, vol. III., p. 285. Proverbes 29:12 . Ibid., p. 297. Proverbes 29:15 . Esquisse des sermons aux enfants, p. 77.

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