Proverbes 29:18

I. Si nous n'appartenions pas à deux mondes, c'est-à-dire si nous n'avions pas deux natures bien distinctes, nous serions bien sûr tout à fait insensibles à la vision d'un monde plus élevé et plus pur que celui-ci. Mais parce que l'homme physique enchâsse un homme intérieur, le monde des esprits peut nous être démontré aussi clairement que ce monde est démontré à nos sens. Que l'ouverture de la communication entre notre esprit et le monde des esprits se fasse au cours de notre vie terrestre reste avec Dieu.

Mais c'est une loi et une règle fixes avec Lui, afin de maintenir la foi vivante sur la terre, que certains dans tous les âges ne goûteront pas la mort jusqu'à ce qu'ils aient vu la gloire de Dieu et les formes des immortels.

II. Il ne devrait jamais y avoir d'âge sans visions. S'il n'y a pas de vision ouverte, alors il n'y a pas de témoignage direct de l'existence de Dieu, ou de l'âme, ou d'une vie future. Un âge matérialiste, un âge qui ne voit aucune vision, mais qui est entièrement absorbé par les pensées matérielles et à la poursuite du bien matériel, peut être un âge mondial prospère et florissant ; mais les âmes sont ignorées et livrées à la mort.

III. En raisonnant à partir de la conduite et de la méthode de Dieu à toutes les époques, nous sommes conduits à la conclusion qu'il est plus raisonnable de rechercher des visions à notre époque. Aucune ère nouvelle n'a jamais fait ni ne peut jamais poindre qui n'ait inauguré, même en privé et en secret, une nouvelle communication de Dieu à l'homme. Par conséquent, nous pouvons être sûrs qu'à certains hommes et femmes de notre siècle, les cieux ont été aussi littéralement ouverts qu'ils l'ont jamais été à un Ézéchiel, un Paul ou un Jean.

À l'ère de la non-foi, le Ciel rompt le silence et « le Fils de l'homme vient ». C'est pourquoi ici et là dans notre vallée d'ossements desséchés se tient un homme qui annonce la nouvelle foi avec une autorité majestueuse et le sérieux de la réalisation.

J. Pulsford, Notre espérance immortelle , p. 157.

Référence : Proverbes 29:19 . R. Wardlaw, Lectures on Proverbs, vol. III., p. 306.

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