Psaume 34:18

Une idée est incarnée dans ces deux phrases. Selon une construction très courante dans le livre des Psaumes et dans le livre des Proverbes, et dans d'autres livres de l'Écriture Sainte, cette dernière phrase répète simplement la déclaration de la première, afin d'augmenter l'emphase et la force, pour le " cœur brisé" est le même que "l'esprit contrit", et le Seigneur étant "proche" est le même que le Seigneur "sauve".

I. Considérez le cœur brisé et l'esprit contrit. Le cœur devant nous peut être considéré comme une pièce d'un fin mécanisme désordonné ou une œuvre d'art fracturée, ou comme de la chair lorsqu'elle est usée et gaspillée, meurtrie et mutilée. Dieu regarde le cœur brisé et l'esprit écrasé, et alors qu'il le regarde, il voit toutes les susceptibilités naturelles de la douleur s'éveiller. Le cœur peut être brisé (1) par la conscience et le souvenir du péché ; (2) par des peurs et des perplexités qui ne s'expliquent pas simplement par le péché, et qui ne s'expliquent pas par des circonstances extérieures ; (3) par quelque terrible affliction extérieure, comme celle de la veuve ou du veuf. Pour un tel cœur, Dieu est proche, et un tel esprit que Dieu cherche à sauver.

II. Regardez la position que Dieu occupe par rapport au cœur brisé et à l'esprit écrasé. (1) Il est proche de la connaissance. Il connaît le cœur brisé mieux qu'il ne se connaît lui-même. (2) Il est proche du ministère et du salut.

III. La doctrine de ce passage nous instruit (1) de contrôler toute soif morbide d'aide et de communion entre les créatures ; (2) éviter de penser, de ressentir et d'agir comme si Dieu était une aide lointaine ; (3) se rappeler que les ressources de Dieu sont disponibles à l'heure du plus grand besoin. (4) Guidé par ce passage, ne laissez pas des sentiments de découragement et de désespoir s'insinuer dans votre esprit et en prendre possession. (5) Un cœur brisé et un esprit écrasé sont nommés comme des choses pas rares. (6) La proximité de Dieu est également mentionnée comme quelque chose d'ordinaire.

S. Martin, Sermons, p. 35.

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