DISCOURS : 1502
LES DÉBITEURS INSOLVABLES

Luc 7:40 . Et Jésus répondant lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire, et il dit : Maître, continue. Il y avait un certain créancier, qui avait deux débiteurs : l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. Et quand ils n'avaient rien à payer, il leur a franchement pardonné tous les deux .

Les paraboles sont bien calculées pour exprimer la réprimande de la manière la plus convaincante et en même temps la moins offensante. Rien ne pouvait dépasser la beauté et l'efficacité de la parabole de Nathan à David : cela aussi dans le texte était admirablement adapté à l'occasion [Note : Ici l'occasion devrait être brièvement indiquée.].

I. La parabole elle-même—

Il présente à notre avis trois vérités importantes :

1. Nous sommes tous, bien qu'à des degrés différents, débiteurs envers Dieu—

[Il n'y a pas un homme sur terre qui n'ait violé la loi de Dieu : mais, bien que tous soient coupables à ses yeux, certains le sont bien plus que d'autres [Note : Voir le texte.]. Le pécheur profane et débauché est sans doute pire que le moraliste plus honnête. Nous ne devons cependant pas nous comparer aux autres [Note : 2 Corinthiens 10:12 .], mais nous tester nous-mêmes selon la norme de la loi de Dieu ; et si nous nous soumettons à cette épreuve, nous ne trouverons aucune raison de nous vanter, même si nous avons été préservés des offenses grossières.]

2. Aucun homme, si peu qu'il doive, ne peut s'acquitter de sa propre dette—

[Si nous pouvions à l'avenir obéir parfaitement à la loi, notre obéissance ne compenserait pas plus notre désobéissance passée, que notre cessation d'augmenter une dette acquitterait une dette que nous avions déjà contractée : mais nous ne pouvons pas accomplir tout ce qui nous est demandé, ou en effet, effectuez n'importe quelle action absolument exempte de toute imperfection. Comment donc acquitterons-nous notre dette, quand, avec tous nos soins, nous ne pouvons que l'augmenter chaque jour ? La repentance n'effacera pas non plus nos offenses à la loi de Dieu, pas plus que celles commises contre les lois humaines. Si donc ni l'obéissance ni le repentir ne peuvent annuler notre dette, nous devons avouer que « nous n'avons rien à payer ».]

3. Mais Dieu est prêt à nous pardonner à tous gratuitement—

[Il n'y a pas de différence entre l'un et l'autre qui puisse donner droit à quelqu'un à une préférence dans l'estime de Dieu, ou lui procurer une acceptation plus facile avec Dieu. Quiconque se repent vraiment et croit en Christ [Note : La parabole n'était pas destinée à exposer les doctrines de la rédemption, mais simplement l'effet qu'un sentiment de grandes obligations produira. Et, si nous voulons en déduire que nous n'avons pas besoin de foi en l'expiation, parce que la parabole n'en fait aucune mention, nous devons également en déduire que nous pouvons être pardonnés sans repentance, puisqu'il n'y est pas fait mention de cela.

], obtiendront sûrement miséricorde : aucune récompense ou composition ne nous est demandée [Note : Ésaïe 55:1 .]. Au contraire, une tentative d'en offrir à Dieu nous priverait absolument de tout espoir de sa faveur [Note : Galates 5:4 .

]. Nul ne peut être accepté qui ne viendra en faillite ; et quiconque viendra de cette manière ne sera pas rejeté [Note : Ésaïe 1:18 ; Ésaïe 55:7 .]

Telle étant la portée de la parabole, nous procédons à,

II.

L'amélioration qui doit en être faite—

Notre-Seigneur avait manifestement l'intention de reprendre Simon, tandis qu'il justifiait à la fois la conduite de la femme et la sienne. Par conséquent, il semble approprié d'améliorer la parabole,

1. Pour la conviction des pharisiens pharisiens—

[Les personnes qui pensent que leurs dettes sont faibles, éprouvent elles-mêmes peu d'amour pour le Sauveur et sont prêtes à blâmer ceux qui l'aiment. Tandis qu'ils approuvent le zèle en tout le reste, ils le condamnent en religion. Mais cette disposition montre que leur piété apparente n'est qu'hypocrisie. S'ils avaient la vraie grâce, ils seraient ravis de voir Christ honoré et de l'honorer eux-mêmes.]

2. Pour la justification des chrétiens zélés—

[Nous ne plaiderions pas pour un zèle qui est sans connaissance : mais un tel zèle que ce pénitent reconnaissant découvert doit être justifié, bien que le monde entier devrait le condamner. Y en a-t-il donc qui pleurent aux pieds du Sauveur, et qui cherchent par tous les moyens en leur pouvoir à l'honorer ? Qu'ils avancent hardiment, mais modestement, sans craindre ni perte ni honte dans une si bonne cause ; et faites-leur savoir que celui pour qui ils souffrent, témoignera bientôt de son approbation devant l'univers assemblé.]

3. Pour l'encouragement de tous les pécheurs pénitents—

[Notre-Seigneur, tant dans la parabole que dans son adresse à la femme, montra qu'aucun pécheur, si vil qu'il fût, ne devait être repoussé de ses pieds : il déclara même à ses accusateurs, et révéla à sa propre âme, qu'il avait pardonné ses péchés. Désormais, que personne ne désespère d'obtenir miséricorde de ses mains. Seulement, reconnaissons-lui notre incapacité à payer notre propre dette, et il nous dira, comme à la femme : « Va en paix, tes péchés te sont pardonnés. »]

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