DISCOURS : 715 ACTION
DE GRÂCE POUR UNE GRANDE DÉLIVRANCE

Psaume 124:1 . Si le Seigneur n'avait pas été de notre côté, qu'Israël dise maintenant ; Si le Seigneur n'avait pas été à nos côtés, quand les hommes se sont levés contre nous : alors ils nous auraient engloutis rapidement, quand leur colère s'est allumée contre nous : alors les eaux nous ont submergés, le ruisseau a parcouru notre âme : alors les eaux orgueilleuses avaient envahi notre âme.

Béni soit le Seigneur, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents. Notre âme s'échappe comme un oiseau du piège des oiseaux : le piège est rompu, et nous sommes échappés. Notre aide est au nom du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. [Note : Ce Psaume est lu avec une convenance particulière le 5 novembre. Ce petit croquis est inséré simplement comme un croquis, pour montrer dans quel petit espace un sermon peut être contenu.

Le discours qui le suit était celui utilisé à l'occasion.] LE Psalmiste, après une grande délivrance soit d'ennemis étrangers soit d'insurrection civile, enregistre, pour l'instruction et l'encouragement de l'Église dans tous les âges, la bonté de Dieu envers lui. L'occasion précise à laquelle il a été écrit n'est pas connue. Au lieu donc de nous attarder sur des événements historiques qui, appliqués au psaume, doivent être au mieux conjecturaux, nous profiterons du psaume pour vous présenter, en référence aux solennités de ce jour,

I. Sujet de reconnaissance pieuse—

[Pour illustrer cela, deux choses sont à considérer;

1. Notre danger ; qui, comme cela fait allusion dans le psaume lui-même, a été imminente [Note : Le nombre de nos ennemis (comme un déluge, ver. 4, 5.) leur invétération contre nous (ver. 3.) et la combinaison de circonstances à le temps de la mutinerie dans la flotte, illustre bien cela.] — — — irrésistible [Note : Et si Dieu n'avait pas été si décidément pour nous (notez la répétition, v. 1, 2.

) dans certains de nos engagements navals ? Si seulement la moitié de nos victoires s'étaient terminées autant en faveur de l'ennemi, combien notre état aurait été différent, surtout quand toute l'Europe était réunie contre nous !] — — — formidable [Note : Tom en morceaux (v. 6.) et englouti (v. 3-5.)] — — —

2. Notre délivrance ; qui, comme celle qui est célébrée ici, a été soudaine [Note : Passez en revue les changements dans le Nord ; et notre fuite est en effet comme celle d'un oiseau qui sort après avoir déjà été pris dans le filet de l'oiseleur, v. 7.] — — — et efficace [Note : la paix est établie ; et le piège lui-même (les principes qui ont occasionné la guerre) est rompu, v. 7. Écrit en octobre 1801.] — — —]

II.

Notre devoir qui en découle—

[Ceci est compris en deux choses;

1. Remerciements. Le langage de tous nos cœurs devrait être : « Béni soit le Seigneur [Note : v. 6.]” — — —

2. Affiliation. Nous devons, dans toutes les difficultés futures, espérer et faire confiance à Dieu comme notre tout-puissant Protecteur [Note : v. 8.] — — —]

Application-

[Aussi reconnaissants que nous soyons pour nos miséricordes nationales, nous ne devons pas oublier qu'il y a encore plus de motifs de joie à cause de notre délivrance du péché et de Satan, de la mort et de l'enfer, par la médiation et l'intercession du Seigneur Jésus-Christ — — — Que la grandeur de notre danger et la perfection de notre délivrance soient le sujet de nos contemplations quotidiennes, afin que nous puissions nous confier en Jésus de tout notre cœur et le louer de toute notre âme — — —]

DISCOURS : 716
DIEU À RECONNAÎTRE DANS NOS MISÉRICORDES

Psaume 124:1 . Si le Seigneur n'avait pas été de notre côté, qu'Israël dise maintenant ; si ce n'était le Seigneur qui était à nos côtés, quand les hommes se sont levés contre nous ; alors ils nous avaient engloutis rapidement, quand leur colère s'était allumée contre nous ; alors les eaux nous avaient submergés, le ruisseau avait parcouru notre âme ; puis les eaux orgueilleuses avaient envahi notre âme.

Béni soit le Seigneur, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents. Notre âme s'échappe comme un oiseau du piège des oiseaux : le piège est rompu, et nous sommes échappés. Notre aide est au nom du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre.

À quelle occasion ce psaume a été écrit, nous ne savons pas : mais dans le titre il est attribué à David : et aucune période de son histoire ne lui convient mieux que le temps de la rébellion d'Absalom, quand, sans l'intervention de Dieu, en défaisant le conseil d'Ahitophel, le monarque banni et ses partisans doivent tous avoir péri.
Mais comme il n'y a pas de période fixe, il sera inutile d'entrer dans l'examen de toutes les circonstances liées au psaume, puisque tout ce que nous devrions dire ne pourrait reposer sur aucun meilleur fondement que la conjecture.

Bien sûr, si nous appliquons le psaume aux circonstances de notre propre nation à l'heure actuelle [Note : Oct. 1814.], nous ne serons pas compris comme laissant entendre qu'il y avait une telle référence voulue par le Psalmiste, mais simplement comme accommodant les expressions générales de celui-ci à notre propre cas particulier : et en vérité nous devons dire que s'ils avaient été à l'origine écrits pour l'occasion, ils ne pourraient pas être plus adaptés qu'ils ne le sont.

Nous vous amènerons donc à considérer deux choses :

I. Les grandes délivrances que nous sommes maintenant réunis pour célébrer—

Au cours de cette guerre longue et sanglante, plusieurs occasions se sont présentées où nous avons connu la délivrance la plus signalée. Nous attirerons votre attention sur quelques-uns : nous avons été sauvés, presque par miracle, de,

1. Les principes révolutionnaires—

[Dans notre propre nation, ainsi que sur le continent, il y a eu un tollé général contre la liberté et l'égalité ! et des multitudes dans tous les rangs de la vie ont uni leurs efforts pour renverser la constitution de ce pays et pour établir une démocratie dans le pays. Même les gens pieux en grand nombre ont été emportés par l'idée illusoire d'améliorer la condition des classes inférieures de la société, et ont prêté leur aide à d'autres qui ne visaient rien de moins que la subversion totale du gouvernement.

Mais par l'énergie de notre roi et de ceux qui administraient son gouvernement, Dieu dans son infinie miséricorde nous a préservés : et nous avons vécu jusqu'à voir le jour où presque tous ceux qui se sont ainsi trompés ont vu leur erreur et constitution de ce pays comme le plus parfait de tous sur terre.]

2. La mutinerie de la flotte—

[Il fut un temps où le mécontentement si industrieusement chéri et répandu par les traîtres dans notre propre sein, et répandu, au moyen de comités correspondants, sur tout le pays, avait atteint même cette classe d'hommes qui, dans tous les âges antérieurs, avait été la vantardise et gloire de leur pays, les marins de notre flotte. Beaucoup d'entre eux ont éclaté en mutinerie ouverte et ont menacé d'emporter des navires, qui étaient le rempart de la nation, vers les ports de nos ennemis.

Un coup comme celui-là nous aurait complètement détruits ; mais la même providence qui avait veillé sur nous en tant d'autres occasions, s'est interposée pour nous sauver de la calamité imminente, et pour restaurer parmi notre flotte cette union et cette énergie qui l'ont rendue triomphant dans tous les coins du globe.]

3. L'invasion menacée—

[Quels immenses préparatifs ont été faits par nos ennemis pour nous envahir, et quel peu de préparation il y avait de notre part pour s'opposer à eux, ne peuvent pas avoir échappé à notre souvenir. Il est vrai que nous étions puissants par mer ; et c'était cette considération qui tenait l'ennemi en échec : mais si leurs forces n'avaient pas été appelées à d'autres rencontres, il ne fait aucun doute qu'elles auraient tenté de nous envahir ; et, s'ils n'avaient réussi à débarquer que les deux tiers des forces qu'ils auraient pu amener contre nous, il ne fait aucun doute qu'ils auraient saisi et pillé la métropole, et répandu la désolation et la misère sur tout le pays.

Nous savons tous de quelle destruction ils nous ont menacés [Note : « Delenda est Carthago ! était leur cri universel.]; et, s'ils eussent une fois envahi notre pays, ils nous auraient réduits à un état de sujétion tel qu'Israël l'a connu, quand les Philistins leur ont permis de ne pas même retenir un ouvrier dans leur pays, qui devrait être capable de fabriquer des armes pour leur défense . Pas un quai, ni un architecte naval, n'auraient été laissés sur nos terres.]

4. Le renversement de l'empire russe—

[Déjà toute l'Europe s'était réunie contre nous, et nous étions contraints de nous ranger contre leur force réunie. Mais l'ambition insatiable de notre grand ennemi souleva enfin l'opposition de ses propres alliés, et nous donna l'occasion de l'engager en terre étrangère, au lieu d'avoir à lutter avec lui sur notre propre sol. Cependant nous aurions dû tomber devant lui, si son despotisme insupportable n'avait poussé à la résistance le monarque russe.

Mais à un moment donné, même cet événement a également semblé nous avoir préparé une destruction plus complète. Mais Dieu laissa follement le fier oppresseur prolonger son séjour parmi les ruines de Moscou, jusqu'à ce qu'une retraite devienne extrêmement difficile. De là la défaite : la rigueur du climat et l'extraordinaire énergie des armées russes dissipèrent bientôt les forces de notre ennemi ; et permit à beaucoup de ceux qui avaient été contraints de combattre sous ses bannières, de tourner leurs armes contre lui, et de chercher à recouvrer leur ancienne indépendance.

Pourtant, après tout, si la dernière grande bataille n'avait pas été décidée en faveur des armées alliées, notre ennemi aurait peut-être encore récupéré ses anciennes pertes, et de nouveau forgé des chaînes pour tout le monde civilisé. Mais le temps était venu pour que Dieu ait pitié de nous ; et il a eu une miséricorde au-delà de tout ce qu'on aurait pu attendre : il a foulé l'oppresseur, comme la fange dans les rues ; et a rétabli la paix parmi toutes les nations rivales, même une paix telle que le monde n'en a jamais vu auparavant ; une paix cimentée par l'harmonie et l'amour universels.]
Alors, au lieu de ne contempler que nos miséricordes, procédons à la considération,

II.

Le devoir de reconnaître Dieu en eux—

Dans le psaume qui nous est présenté, tout le succès est attribué à Dieu seul : l'agence gracieuse de Dieu est reconnue pour avoir été la seule cause de la préservation d'Israël [Note : v. 1, 2.] ; pour cela, son nom est humblement et avec reconnaissance adoré [Note : ver. 6.] ; et il est déclaré désormais le seul espoir de son peuple [Note : v. 8.]. De même, le reconnaissons-nous dans toutes les miséricordes que nous célébrons maintenant : car,

1. Ils font tout en réalité procèdent de lui—

[Nous ne sommes nullement disposés à refuser notre tribut de louange à ceux qui ont été les instruments de notre délivrance. Ceux qui ont été à la tête de nos affaires ont certainement élaboré leurs plans avec une sagesse consommée ; et nos forces tant par mer que par terre les ont exécutés avec une énergie extraordinaire. Mais encore, sans la bénédiction divine, leurs efforts conjoints, aussi grands soient-ils, auraient échoué.

C'est Dieu seul qui leur a inspiré soit la sagesse, soit le courage ; et lui seul qui donna du succès à leurs efforts. On nous assure que même le laboureur et le batteur tirent de lui toute leur habileté [Note : Ésaïe 28:26 .]; combien plus que les gouverneurs des nations, et les conducteurs de flottes et d'armées ! Les victoires de Cyrus étaient, autant qu'elles pouvaient l'être, le résultat de l'énergie humaine ; car Dieu n'était connu ni de lui ni de son peuple : mais Dieu nous dit, que lui, lui seul, lui a donné le succès [Note : Ésaïe 45:1 .

]. De même c'est lui, et lui seul, qui nous a conduits en sûreté à travers tous nos ennuis, et les a amenés enfin à une si heureuse issue. Que nous voyions et reconnaissions cela est d'une importance infinie ; parce que Dieu est « un Dieu jaloux, qui ne donnera pas sa gloire à un autre », ou supporter que nous « sacrifiions à notre propre traînée et brûlions de l'encens à notre propre filet ». Écoutez avec quel sérieux il a mis en garde les Juifs contre cette grande impiété [Note : Deutéronome 8:11 .

] ; et apprenons avec tout le soin possible pour l'éviter : gardons à l'esprit que c'est Dieu seul « qui fait cesser les guerres, et brise l'arc, et coupe la lance en deux, et brûle le char au feu [Note : Psaume 46:9 .] ; » et que, comme il n'y a pas de mal, il n'y a pas non plus de bien dans la ville, qui n'est pas l'ouvrage de ses mains. [Note : Amos 3:6 .]]

2. Le reconnaître en eux nous en donne la plus vraie jouissance—

[D'autres peuvent se livrer à la gaieté charnelle; mais leur joie expirera « comme le crépitement des épines sous un pot » ; et aucun avantage solide ne reviendra à leurs âmes. Mais si nous voyons Dieu dans nos miséricordes, elles conduiront nos affections vers le ciel ; ils tendront à nous rabaisser dans la poussière à cause de notre indignité et à magnifier à notre avis la bonté de Dieu, qui a fait de si grandes choses pour nous. Comparez ces sentiments avec ceux que les impies éprouvent en de telles occasions ; combien pur, combien élevé, combien durable ! Nous pouvons voir la conduite des impies illustrée de manière frappante par les Amalécites après qu'ils eurent envahi et pillé Ziklag : « ils se sont répandus sur toute la terre, mangeant, buvant et dansant, à cause du grand butin : 1 Samuel 30:16 .

]. " D'un autre côté, nous pouvons voir en Israël la conduite des pieux, chantant des louanges à Dieu, et le glorifiant pour toutes les merveilles qu'il avait opérées pour eux à la mer Rouge ; « Qui est comme toi, ô Seigneur, parmi les dieux ? qui est comme toi, glorieux en sainteté, craintif en louanges, faisant des merveilles [Note : Voir Exode 15:1 .

] ? » Peut-on douter lequel des deux eut la plus riche jouissance de sa prospérité ? Imitons donc les pieux Israélites : oui, contemplons, comme David, chaque événement par lequel Dieu a manifesté son souci à notre égard ; et disons à propos de chacun d'eux : « Sa miséricorde dure toujours ; sa miséricorde dure à toujours [Note : Voir Psaume 136 .].”]

3. Une vue de lui dans ces miséricordes providentielles nous encouragera à demander à lui les bénédictions de sa grâce—

[Même si les dangers étaient desquels Israël avait été délivré par les interpositions de leur Dieu, ils n'étaient pas d'un brin plus grands que ceux auxquels nous sommes exposés chaque jour et à chaque heure. Vraiment, nous avons une mer de difficultés prête à nous submerger : nous avons un lion rugissant qui cherche à nous dévorer ; et un ennemi subtil prêt à nous prendre dans ses pièges. Et qui, sinon Dieu, peut nous délivrer ? Qui peut espérer échapper à de si grands périls, si Dieu lui-même n'est de son côté ? En vérité, « notre aide est au nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre », et en son nom seul.

Où est l'un de nous qui, considérant le nombre et la puissance de ses ennemis spirituels, n'a aucune raison de dire : « Béni soit le Seigneur, qui ne m'a pas donné en proie à leurs dents ? Nous sommes sûrs qu'il n'y a pas un croyant parmi nous qui ne se considère comme « un tison arraché du feu », et qui s'émerveille de la grâce qui a été magnifiée envers lui dans la rédemption de son âme.


Maintenant, que ceux qui n'ont pas encore expérimenté cette miséricorde, considèrent combien Dieu a été miséricordieux envers notre pays coupable, et quelle délivrance étonnante il nous a accordée : et qu'ils disent en eux-mêmes : « Dieu sera-t-il moins bon envers mon âme ? ?" Ne m'a-t-il pas assuré qu'« il ne veut la mort d'aucun pécheur » ; qu'« il ne chassera aucun de ceux qui viennent à lui au nom de Jésus » ; et que, si je lui fais part de mes requêtes, il me remplira « d'une paix qui surpasse tout entendement ? mettons cette affaire à l'épreuve ; voyons s'il est ou non « riche en miséricorde envers tous ceux qui l'invoquent ».

” Frères bien-aimés, le temps est court : il ne reste encore que quelques mois ou années, peut-être encore quelques jours ou heures, avant que le jour du salut ne soit clos. Nous voudrions sincèrement qu'au moment de votre départ d'ici, vous puissiez regarder en arrière sur tous les dangers auxquels vous avez échappé, et avec une exaltation triomphale adopter le langage du psaume devant nous. Certes, tous ceux d'entre nous qui seront enfin sauvés commenceront instantanément, à leur entrée dans le monde éternel, le chant des rachetés et chanteront : « Salut à Dieu et à l'Agneau pour les siècles des siècles ! Maintenant, cherche à avoir le Seigneur à tes côtés : supplie-le de te fortifier contre tous les maux de ton propre cœur ; pour vous sauver des tempêtes imminentes d'un monde tumultueux ; et pour te délivrer de toute la tromperie et de la violence de ton grand adversaire.

Ainsi aurez-vous la paix avec Dieu dans votre propre conscience ; et en son temps, entrez dans ce repos, où ni le péché ni le chagrin ne vous agressera plus. [Note : L'auteur ne savait pas qu'il avait écrit sur ce sujet auparavant. Mais nous, l'ancien squelette se compose d'une seule page, et cela va sur un terrain si différent, en particulier en montrant comment améliorer la miséricorde nationale, il a pensé qu'il n'était pas inapproprié d'imprimer cela aussi.]]

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