STABILITÉ DE LA CROISSANCE

« Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l'a pas vu, ni ne l'a connu.

1 Jean 3:6

À un moment ou à un autre, nous avons tous rencontré des chrétiens professants et sérieux qui disaient qu'ils n'avaient jamais péché, qui disaient : « Ma conversion était si réelle, si vraie, que je ne pèche jamais. Ce verset semble suggérer qu'un vrai chrétien, celui qui demeure en Christ, ne pèche jamais, mais si nous regardons sous la surface, nous verrons sa véritable signification.

I. Dualité de la nature. — Nous avons une dualité de nature. Nous qui avons été baptisés, qui avons revêtu le Christ, avons une nature divine, et aussi, hélas ! une pauvre nature déchue, des natures aussi différentes que la blanche et la noire, des natures qui sont encore et encore en antagonisme amer, en conflit. Saint Paul, dont le christianisme, dont la conversion, dont personne au monde ne pouvait remettre en cause la filiation, reconnaissait cette dualité des natures lorsqu'il disait : « Pour le bien que je voudrais, je ne le fais pas ; mais le mal que je ne voudrais pas, je le fais.

' Maintenant, il me semble que c'est ici l'explication des paroles de saint Jean. Nous savons que saint Jean n'a jamais considéré un chrétien comme quelqu'un qui n'a pas péché. Il savait que l'âme convertie péchait, mais il disait aussi que l'homme converti, l'homme régénéré, le baptisé, le fils de Dieu, en tant que tel dans sa nature divine ne pouvait absolument pas pécher. Tant qu'un homme demeure en Christ, le péché est une impossibilité. Quand il perd son sang-froid, quand il dit cette chose acerbe à propos de quelqu'un d'autre, quand il n'est pas sincère, alors il tourne le dos, il efface sa vision ; pour le moment où il ne connaît pas le Christ, il agit en pauvre homme déchu, non en fils de Dieu, non en être régénéré, non dans sa nature divine, mais en enfant d'Adam.

N'est-ce pas vrai? Le péché n'est-il pas impossible tant qu'il y a une vraie communion avec Dieu ? Tant que je regarde le Christ, tant que je garde mes yeux vers Lui, tant que je suis conscient de Sa présence en moi, tant que je Lui suis fidèle et que je me souviens de ma nature divine, je ne peux pas pécher. Mais le mot même d'intrusion signifie un départ pour le moment, une séparation d'avec Dieu.

II. Croissance constante dans la grâce. — Si notre Église est réelle, alors il doit y avoir une croissance constante.

( a ) La croissance doit avoir le pouvoir sur notre moi le plus faible . — Pas à pas, nous devrions nous montrer plus forts dans la tentation à l'intérieur et à l'extérieur. Progressivement, notre meilleure nature, c'est-à-dire notre nature divine, la nature que nous recevons du Père, devrait acquérir la maîtrise et écraser la nature inférieure.

( b ) La façon de le faire est de pratiquer la présence du Christ. Le chemin est de demeurer en Lui, non seulement lorsque nous nous inclinons devant l'autel dans Son propre grand service de la Sainte Communion, non seulement dans ce monde religieux de devoirs saints et de choses saintes, mais à l'extérieur, au milieu du dur, occupé, souvent froid, monde du travail, en ville, à l'hôpital, à l'atelier.

( c ) Le but même de notre demeure en Christ lors de l'Eucharistie doit être que nous puissions ramener cette présence dans le monde . Nous savons que parfois, lorsque nous fixons ces yeux naturels sur un objet, puis que nous fermons les yeux ou même regardons d'autres objets, nous voyons toujours cet objet sur lequel nous nous sommes penchés. Il devrait en être ainsi alors que nous concentrons notre vision spirituelle sur Christ : nous devrions ramener Christ Lui-même dans la ville, dans nos maisons, dans tout notre monde difficile.

-Tour. DG Cowan.

(DEUXIÈME PLAN)

DEMEURER EN CHRIST

Qu'est-ce qui est vrai de tous les disciples de Christ ? C'est qu'ils ne pèchent pas, ne peuvent pas pécher, dans le sens de se livrer habituellement au péché ; péché sans protestation et lutte et prière sincère contre le péché.

I. Ceux qui demeurent en Christ ne peuvent s'opposer à la grande fin de sa mission et de son œuvre. — C'était détruire le péché, rendre tout pur, sain et beau.

II. Ceux qui demeurent en Christ ne peuvent pas être en désaccord avec son esprit et son caractère. — Deux ne peuvent marcher ensemble sans être d'accord. Un homme ne peut pas vivre dans cette demeure de parfaite absence de péché, en présence de cet être pur et saint, et pourtant laisser le courant de sa vie couler dans les canaux pollués du péché. Il doit quitter le péché ou Christ.

III. Plus un homme demeure intimement en Christ, plus sa vie réelle sera rapprochée de l'idéal de la vie chrétienne. — 'Contemplant comme dans un verre sa gloire, nous serons changés en la même image, de gloire en gloire, comme par l'Esprit du Seigneur.'

Illustration

« « demeurer en » Christ implique d'être venu à Lui avec foi, d'avoir cru en Lui pour le salut de l'âme. Et toute vraie venue a en elle l'intention de demeurer. C'est préparatoire à la persévérance. Ce n'est pas du tout une vraie venue s'il y a la notion sous-jacente de simplement venir pour recevoir une faveur et ensuite partir. Nous ne sommes pas venus si, dans l'intention, le désir et la résolution de la force de Dieu, nous n'avons pas élu domicile.

Celui qui demeure en Christ « ne pèche pas ». Un peu avant, le même écrivain dit : « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes. « Sinneth » signifie s'installer dans le péché, vivre des vies sans lutte et déclarer la guerre au péché.'

Continue après la publicité
Continue après la publicité