L'AMOUR AUX HOMMES

« Celui qui n'aime pas son frère qu'il a vu, comment peut-il aimer Dieu qu'il n'a pas vu ?

1 Jean 4:20

Nous ne pouvons pas aimer Celui que nous ne réalisons pas, et réaliser la grande Influence invisible dans laquelle nous vivons, bougeons et avons notre être, réaliser la Personne qui veille sur nous, nous dirige et dirige tout ce schéma compliqué des choses, est plus difficile et plus difficile à faire. Et le monde se rapproche de nous et nous absorbe. Si telle est notre difficulté, nous pouvons prendre le verset que nous avons lu, et nous pouvons dire qu'il nous enseigne qu'il y a un entraînement à l'amour de Dieu.

I. L'amour de l'homme est un entraînement à l'amour de Dieu ; car, bien qu'il soit difficile de réaliser l'Invisible, nous avons le visible. Nous avons des hommes ; nous avons l'amour des hommes, qui nous est naturel et facile pour nous en un sens. Et je pense que c'est ce que l'Apôtre veut que nous prenions comme entraînement à l'amour de Dieu – l'amour de notre frère que nous avons vu ; cet ami familier, qui est avec nous à chaque tournant de notre vie, avec qui nous sommes continuellement mis en contact.

Et dans notre vie naturelle dans le monde, cet ami familier est le moyen qui doit former et tirer en nous cette grande faculté : l'amour de notre ami et de notre frère-homme. Nous devons nous entraîner et nous exercer à l'amour de Dieu par ce moyen. Et cette affection humaine simple et naturelle que nous éprouvons pour notre frère, c'est la même faculté que celle qui est requise pour l'amour de Dieu. Nous ne devons pas considérer cet amour comme quelque chose d'extraordinaire, une faculté nouvelle et inconnue qui doit nous être donnée.

Sans doute tout amour est de Dieu, est un don : mais tout amour est pareil, la même affection. C'est vraiment dans son essence sortir de soi et aimer l'autre et vivre pour l'autre. Et que cet autre soit un semblable, ou que ce soit Dieu Lui-même, l'impulsion est toujours la même : mettre de côté toutes les impulsions égoïstes et vivre dans et pour Dieu ou les hommes. C'est l'amour. Ainsi l'amour de l'homme est, comme je l'ai dit, un entraînement à l'amour de Dieu, car c'est la même faculté qui est nécessaire pour les deux.

Et dans notre faiblesse, lorsque nous ne pouvons pas nous élever à l'amour de Dieu, souvenons-nous que nous avons la garantie de notre Seigneur que tout ce que « nous faisons au plus petit de ses frères, nous le lui faisons ». Et quand nous aimons nos frères, c'est le premier pas vers l'amour de Dieu. Nous ne pouvons pas passer outre ; nous ne pouvons pas nous élever à l'amour de Dieu si nous n'aimons pas « nos frères que nous avons vus ».

II. Mais une prudence s'impose. — Cette leçon sur laquelle j'ai insisté est trop adaptée à nos objectifs, si tant est qu'il y en ait. Nous sommes enclins à nous reposer dans l'amour de l'homme, comme si c'était tout notre devoir. Nous sommes portés à penser que tout est dans l'amour de l'homme, et nous oublions qu'il est destiné à nous conduire à l'amour de Dieu : que c'est un entraînement. Notre époque n'est rien si ce n'est philanthropique.

L'amour universel est son idéal ; son test des religions est : « enseigne-t-il l'amour de l'homme ? Son test de la propre vie d'un homme est de savoir s'il s'est montré bienfaisant, bienveillant, bienveillant, aimant ; et le danger dans tout cela est de ne pas oublier ce à quoi nous sommes destinés à nous élever : l'amour de Dieu. Et je pense que la cause du danger est ceci, que notre amour de l'homme n'est pas parfait, notre amour de l'homme est limité à un côté de la nature de l'homme ; car si nous voulons apprendre l'amour de Dieu par l'amour de l'homme, nous devons aimer ce qui est semblable à Dieu dans l'homme.

Si nous voulons aimer le Dieu éternel invisible et l'apprendre par notre amour pour nos frères, nous devons aimer l'invisible et l'éternel dans nos frères, ce qui est pieux, ce en quoi il a été créé à l'image de Dieu.

III. Qu'en est-il de nos propres affections ?

( a ) Prenez cette affection générale de la philanthropie .

( b ) Prenez l'amitié qui lie les hommes entre eux .

( c ) Prenons le cas de nos enfants : notre amour ne concerne-t-il que leur bien-être matériel ?

À tous ces égards, nous devons tenir compte des caractéristiques divines.

—Évêque AT Lyttelton.

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