SEMENCES GASPILLÉES

'Voici, un semeur sortit pour semer; et il arriva, comme il semait, que certains tombèrent le long du chemin, et les oiseaux du ciel vinrent et le dévorèrent.'

Marc 4:3

La précieuse semence qui tombait à droite et à gauche était perdue, parce qu'elle tombait sur le sol sans être préparée à la recevoir.

I. Gâcher une faute grave et un péché . — Gâcher de la nourriture, de l'argent gâché, une santé gâchée, du temps gâché, des occasions gâchées de faire et de recevoir le bien — ce sont, à leurs diverses manières, des péchés contre Dieu et nos propres âmes.

II. Pourtant, un gaspillage constant se produit . — Il y a dans la nature, dans la Providence, dans le monde spirituel, un gaspillage constant en cours, suggérant beaucoup d'émerveillement anxieux et douloureux.

( a ) Dans la nature . Ne pourrait-on pas presque dire que pour une chose utilisée, dix sont gaspillées ? Pour chaque graine amenée à maturité dans une plante ou un arbre, dix périssent et sont vaincues ? Pour chaque corps humain préservé par les accidents et les risques de la vie pour terminer sa durée d'existence terrestre, dix tombent prématurément dans la maladie et la décadence, et sont brusquement coupés de cette quantité de plaisir et d'utilité qui pourrait sembler, du moins théoriquement, être le droit d'aînesse et l'héritage de tous dans les narines de qui a jadis été insufflé le souffle créateur de la vie ?

( b ) A la Providence . Est-ce qu'on pourrait s'arrêter ici ! Ne pourrions-nous attribuer qu'à cette partie des opérations de Dieu que nous appelons nature, ou tout au plus à cette partie des opérations de Dieu que nous appelons Providence, la manifestation de ce principe dont nous parlons !

( c ) Dans le monde spirituel . Ici, le plus triste de tous, nous semblons le voir dans son développement le plus complet. Combien de vérité, précieuse vérité vivifiante, avons-nous bafoué au cours de notre courte vie ! Éveillons-nous à une meilleure appréciation du don de la Parole de vie, afin que nous puissions enfin entendre avec profit et croire au salut de nos âmes.

—Doyen Vaughan.

Illustration

« Selon les autorités juives, il y avait deux semailles, la semence étant soit jetée à la main, soit au moyen du bétail. Dans ce dernier cas, un sac troué était rempli de maïs et déposé sur le dos de l'animal, de sorte qu'à mesure qu'il avançait, la semence était abondamment dispersée. Ainsi, il se pourrait bien qu'il tombe indistinctement sur une chaussée battue, ou sur des endroits pierreux mais légèrement recouverts de terre, ou là où les épines n'ont pas été débroussaillées, ou le sous-bois de cette haie d'épines s'est glissé dans le champ, ainsi que sur de bonnes sol.'

Continue après la publicité
Continue après la publicité