CHRIST DANS SES PAUVRES

'Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un des plus petits de mes frères, vous me l'avez fait.'

Matthieu 25:40

Le fondement du jugement, notez-vous, est l'accomplissement dans cette vie des principes de l'amour actif. Aucune mention n'est faite de la foi en Christ; mais tout ce qui est fait (ou laissé de côté) a sa relation directe avec Christ.

I. Fraternité. —La grande vérité de la Fraternité des hommes a saisi l'esprit des premiers croyants ; et bien ça pourrait. Ils aimaient se dire frères, et c'est possible. Cédant souvent allégeance à la foi au détriment de la rupture de tous les liens terrestres de sang (pères et mères, épouse et enfants laissés), ils ont trouvé le «plus multiple» dans le lien plus large de la famille spirituelle.

II. Égalité . — De la fraternité nous glissons vers l'égalité. A propos de laquelle, un mot. Dans notre relation avec notre Dieu, nous sommes égaux. Mais nous ne pouvons pas en déduire que nous sommes égaux dans nos relations mutuelles. Ramenez le communisme chrétien primitif, il ne pouvait pas durer plus longtemps qu'il n'a duré. Rendez les hommes égaux demain — « ayons tous une bourse » — ils commenceraient à diverger le surlendemain.

Ce que fait le christianisme, ce n'est pas d'annuler le sort humble, mais de l'élever et de l'orner. Notre sujet n'est pas « pas de nécessiteux en Christ », mais « Christ dans les nécessiteux. » Sauveur béni, comment t'affirmes-tu dans ta gracieuse condescendance ! Jamais un humble acte d'amour et d'aide pour l'un de vos moindres, mais qui est considéré par vous comme fait à vous-même.

III. Servir Christ. —Les chances des hommes de servir Christ étaient maigres et souvent manquées. Qu'il nous soit donné de combler ce qui est derrière. Quelque chose que nous, les moins riches d'entre nous, faisons beaucoup pour transformer ces prisonniers de découragement, peut-être de désespoir, en « prisonniers de l'espoir », pointant leurs cœurs abattus vers « la forteresse » à laquelle ils ont depuis longtemps tourné le dos. Christ dans ceux-ci !

—Évêque Alfred Pearson.

Illustrations

(1) 'Un passage du Cœur de Midlothian a un rapport distinct avec ce passage de Matthieu : « Hélas ! ce n'est pas lorsque nous dormons doucement et que nous nous réveillons gaiement que nous pensons aux souffrances des autres. Nos cœurs s'éclairent alors en nous, et nous sommes prêts à redresser nos torts et à mener nos batailles. Mais quand l'heure du trouble vient à l'esprit ou au corps… et quand vient l'heure de la mort, cela vient du haut et du bas… Oh, … alors ce n'est pas ce que nous avons pour nous-mêmes, mais ce que nous avons pour les autres , auquel nous pensons le plus agréablement. '

(2) 'O que nous puissions sentir maintenant la vérité qui est arrivée trop tard à Amos Barton, dans l'histoire, alors qu'il se tenait à côté du corps froid de sa sainte épouse : "Elle était partie de lui et il ne pourrait jamais montrer son amour pour ne la rattrape plus, ne rattrapez jamais les omissions du passé en témoignant de la tendresse future. Oh, l'amertume de cette prosternation de minuit sur la tombe… « Milly, Milly, m'entends-tu ? Je ne t'ai pas trop aimé, je n'ai pas été assez tendre avec toi, mais je pense à tout maintenant. Oui, c'est très touchant et très triste. Mais combien plus triste - triste au-delà de toute tristesse - d'avoir enfin à dire : " Sauveur, je n'ai jamais rien fait par amour pour toi. " '

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