Ce psaume, comme le préambule, est sans titre en hébreu ou en chaldéen ; mais est attribué par les versions à Aggée et Zacharie.

REFLEXIONS.

Le peuple est ici exhorté à louer Dieu pour tout ce qu'il a fait pour Israël ; le devoir est agréable au cœur reconnaissant, et le sacrifice est avenant aux yeux de Dieu. Il rappela les exilés d'Israël à l'héritage, à la richesse et au service de son sanctuaire. De ce point de vue, les pécheurs doivent beaucoup à l'amour rédempteur. Dieu a fait de nous un peuple étranger et éloigné de la justice, et nous a donné un héritage parmi tous ceux qui sont sanctifiés.

Ils sont appelés à le louer à cause de ses perfections et des merveilles de ses œuvres. Il compte le nombre des étoiles. A son fiat, dix mille mille soleils brillaient, image de sa gloire. Chacun est devenu le centre d'une sphère, entouré de satellites ou de mondes habitables, pour refléter l'éclat et glorifier le Créateur dans un éternel concert de louange. Tous ceux-ci roulaient sur des orbites, équilibrés par la gravité ; et l'harmonie de toutes les sphères démontre les perfections infinies du Dieu éternel.

Et s'il compte les étoiles et règle leurs mouvements, il compte ses saints avec un soin plus particulier, car ils portent son image et brilleront comme l'éclat du firmament et comme les étoiles pour les siècles des siècles.

Jérusalem est exhortée à louer le Seigneur pour ce qu'il a fait, d'un point de vue national, pour elle et ses enfants. Il avait fortifié ses portes, rempli ses greniers de blé, avait envoyé de la neige pour donner le repos à la nature en hiver, puis l'avait fondue avec les zéphyrs chauds du printemps. Ainsi le Seigneur fournira le bien à l'âme et réchauffera les affections après le froid avec du réconfort.

Israël se souvient ensuite de ce qu'elle devait à Dieu pour la révélation. Elle n'a pas marché dans les ténèbres et la vanité du monde des gentils. Elle n'avait pas à tâtonner pour trouver la vérité et la justice, comme dans les ténèbres des hommes éloignés de l'alliance. Le Seigneur lui avait donné des statuts et des jugements purs et non corrompus ; tandis que les païens n'avaient que les fragments de l'alliance de Noé, et ceux-ci variaient dans chaque nation, selon l'humeur du peuple. Que doit donc rendre l'Église chrétienne à Dieu qui, dans ces derniers jours, nous a parlé par son propre Fils.

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