Or le nom de l'homme était Nabal, et le nom de sa femme Abigaïl.

Nabal, la baratte

I. Nabal, la baratte. Quelle image miniature appropriée est donnée de toute la race des Nabals dans la remarque confidentielle passée entre son serviteur et sa femme : « C'est un tel fils de Bélial qu'on ne peut pas lui parler !

1. Il était très grand. Il y a quatre sortes de grandeur ; jeunes hommes, choisissez le meilleur pour votre objectif de vie! C'est peu d'être grand dans la possession ; mieux vaut être grand en faisant ; mieux encore concevoir et promulguer de grandes pensées ; mais mieux vaut avoir un bon caractère.

2. C'était un imbécile, a dit sa femme. Il a sûrement dû s'asseoir pour le portrait en pied du fou dans la parabole de notre Seigneur, qui pensait que son âme pouvait prendre ses aises et être joyeuse parce que quelques grandes granges étaient pleines.

3. C'était un homme de Bélial, dit son serviteur. Il semble n'avoir eu aucun scrupule pour ses discours grossiers : aucune idée des conséquences qu'ils pourraient entraîner. Dès que les mots ont été prononcés, ils ont été oubliés ; et le soir du jour où ils ont été prononcés, nous le trouvons dans sa maison, tenant un festin, comme le festin d'un roi, le cœur joyeux de vin, et tout à fait si stupide que sa femme ne lui a rien dit de moins ou de plus jusqu'à ce que la lumière du matin.

II. David, précipité et passionné. L'un des traits les plus caractéristiques du tempérament et du comportement de David pendant toutes ces années de lassitude était sa maîtrise de soi. Mais le rempart de la retenue bâti par une longue habitude s'écroula, comme une digue négligée, devant le soudain paroxysme de passion que suscitèrent les paroles injurieuses de Nabal. A cette heure, David était sur le point de commettre un crime qui allait jeter une ombre noire sur toutes ses années passées. A des heures plus calmes, plus calmes, plus saintes, cela lui aurait été un chagrin. De cette honte, de ce chagrin et de cette disgrâce, il a été sauvé par cette femme douce et noble, Abigail.

III. Abigail, la belle intercesseur. C'était une femme d'une bonne intelligence et d'un beau visage, une combinaison parfaite. Son personnage avait écrit sa légende sur son visage. Il y a beaucoup de belles femmes totalement dépourvues de bonne intelligence ; tout comme les oiseaux au plumage des plus rares manquent généralement de la puissance du chant. Il est remarquable de voir combien d'Abigails se marient avec Nabals. Les femmes pieuses, tendres et douces dans leur sensibilité, nobles et nobles dans leurs idéaux, se nouent dans une union indissoluble avec des hommes pour lesquels elles ne peuvent avoir aucune affinité véritable, même si elles n'ont pas une répugnance invincible.

Pour un tel homme, il n'y a qu'un conseil : vous devez rester où vous êtes. La dissemblance de goût et de tempérament ne constitue pas une raison suffisante pour laisser son mari à la dérive. Il se peut qu'un jour votre opportunité se présente, comme elle s'est présentée à Abigail. En attendant, ne laissez pas votre nature plus pure être salie ou salie. Les serviteurs de Nabal connaissaient la qualité de leur maîtresse et pouvaient lui faire confiance pour agir avec sagesse dans l'urgence qui les attendait ; alors ils lui ont tout dit.

Elle saisit aussitôt la situation, dépêcha un petit cortège de porteurs de provisions, le long du chemin que devait suivre David, et les suivit aussitôt sur ses fesses. Elle rencontra les guerriers vengeurs à l'abri de la montagne, et l'entretien fut aussi honorable à l'esprit de sa femme qu'à la grâce de son cœur. Franc et noble comme il l'a toujours été, il n'a pas hésité à reconnaître sa profonde dette envers cette belle femme, et à voir dans son intercession l'arrestation gracieuse de Dieu. Quelle révélation c'est des ministères avec lesquels Dieu cherche à nous détourner de nos mauvaises voies ! Ils sont parfois très subtils et élancés, très petits et immobiles. ( FB Meyer, BA )

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