Le Seigneur m'a pris pendant que je suivais le troupeau, et le Seigneur m'a dit : Va, prophétise à mon peuple Israël.

Le messager fidèle à sa mission

L'Ecriture Sainte enseigne rarement de manière plus impressionnante que lorsqu'elle enseigne par contraste. Il peut être institué un contraste entre deux classes d'ouvriers religieux.

1. Ouvriers religieux professionnels. À chaque époque, il y a eu de tels hommes – des religieux conventionnels, dont le credo est le compromis et dont la maxime est : « Naviguez avec le courant ».

2. Des hommes dont le cœur a touché le Seigneur. Tel était Amos. Observez l'environnement de sa vie. De quoi les simples professionnels avaient-ils peur dans son message ? Ils craignaient peut-être que le peuple ne soit amené à réfléchir. Plus probablement, ils ressentaient le malaise intérieur que doit toujours éprouver une profession creuse lorsqu'elle est mise en contraste avec la piété authentique et la puissance du Saint-Esprit.

La présence et le témoignage d'Amos les ont condamnés. Le prêtre Amatsia a suggéré qu'Amos serait sage de s'enfuir vers le pays de Juda. Il n'y aurait rien eu de nécessairement péché à suivre ce conseil. La présence du prophète à Jérusalem aurait été saluée avec la plus chaleureuse sympathie et la bienvenue. Il aurait acquis une large popularité et aurait été l'objet de l'admiration générale.

Et nous sommes tous susceptibles d'être influencés par de tels motifs. Nous n'aimons pas rester seuls, assaillis de difficultés continuelles découlant de notre position. Il ne fait aucun doute qu'Amos aurait cédé s'il n'avait pas marché selon l'Esprit, et c'est seulement cela qui gardera chacun d'entre nous au poste de devoir. Nous sommes souvent tentés de fuir la croix qui nous est confiée, en nous flattant tout le temps qu'en agissant ainsi, nous recherchons des opportunités d'une plus grande utilité. Nous ne pouvons pas nous éloigner de la Croix ; c'est la loi de la véritable expérience chrétienne. Satan nous incitera toujours à nous enfuir. Considérez les tentations du prophète plus en détail.

1. L' immunité contre le danger est promise. Amos était dans un état de danger continuel là où il se trouvait.

2. Si Amos ne faisait que traverser la frontière, il avait une perspective claire d'obtenir ce dont aucun de nous ne peut se passer : du pain. Il pouvait compter sur un entretien confortable, un bon niveau de vie. Un usage judicieux de sa religion l'aurait fait entrer dans le monde, et sa piété aurait pu devenir le tremplin vers le rang et la fortune. La position d'Amos où il se trouvait devait être très précaire ; il avait abandonné ses moyens de subsistance habituels et menait une vie de foi. Il a dû vivre, comme on dit, « de la main à la bouche ». Rester où il était serait continuer dans la pauvreté, peut-être mourir de faim.

3. Il y avait quelque chose de plus que même du pain. Lequel d'entre nous ne connaît pas le désir de sympathie du cœur humain ? Comme c'est douloureux de rester seul ! Lequel d'entre nous est totalement indifférent à la popularité ?

4. Même ce n'était pas tout. La tentation se double d'une tentative pour soulever une question de casuistique. Le roi t'a interdit de parler et tu lui désobéis. Comment oses-tu t'arroger de tels airs de supériorité, et t'ériger en meilleur que tout le monde ? C'est l'une des épreuves les plus sévères de la vie chrétienne. Il semble à ceux qui ne se donnent pas la peine de découvrir la vérité, comme si nous assumions une attitude de supériorité religieuse.

Mais, après tout, notre position n'est pas aussi difficile que celle d'Amos. Notre seule sécurité est de toujours faire passer notre devoir direct envers Dieu avant notre devoir indirect. Soyez fidèle à Lui personnellement, d'abord; sois-Lui loyal indirectement, par l'intermédiaire de ton roi ou de tes parents, deuxièmement ; et rappelez-vous que vous ne pouvez pas lui être loyale indirectement, lorsque vous avez cessé de lui être loyale directement. Contre toutes ces considérations d'opportunité et d'intérêt personnel, qu'avait à opposer Amos ? Une seule parole puissante des lèvres de Dieu.

C'est ce qui le maintenait à son poste. « Va, prophétise à mon peuple Israël. » C'était tout; mais c'était clair. La voix a dit : « Amos, partez ! » A partir de ce moment, Amos vécut pour Dieu et son œuvre ; il tourna le dos à la bergerie, renonça à la cueillette de sycomore et commença à livrer son message. Tout semblait le ramener à son isolement primitif. Mais contre toute opposition résonna la voix intérieure claire : « Amos, va ; ne t'ai-je pas envoyé ? Et il partit, sa vie en main.

Il est allé, face aux railleries, aux moqueries et aux menaces du monde, et aux conseils de professeurs religieux comme Amatsia. Nous ne voulons pas de chrétiens à deux visages. Nous voulons des hommes qui, comme Amos, sont portés en avant par la puissante conscience de l'appel divin, des hommes dans lesquels au plus profond du cœur le puissant, une partie de Dieu est entendu, les appelant comme par leur nom et leur disant de partir. ( WM Hay-Aitken, MA )

Une humble origine rappelée

Félix Faure, l'ancien président de la République française, n'a jamais cherché à cacher son humble origine. Accrochée à un endroit bien en vue sur le mur de son bureau présidentiel se trouvait une photographie d'un jeune homme portant une blouse de tanneur et des sabots de bois. Faure le président, n'a pas oublié qu'il était autrefois Faure le currier.

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