PRIS EN BOURSE

'Le Seigneur m'a pris comme je suivais le troupeau.'

Amos 7:15

Il en était ainsi du roi-berger. « Il choisit aussi David son serviteur, et le prit dans les bergeries : de la suite des brebis qui allaitaient, il l'amena pour nourrir Jacob son peuple, et Israël son héritage. C'est une expérience bénie lorsque le Seigneur prend l' homme ou la femme des occupations ordinaires de la vie, et leur donne un travail spécifique pour les âmes des hommes.

I. Il nous emmène dans une relation d'alliance avec Lui-même. — C'est la plus grande expérience qui puisse nous arriver, lorsque Dieu entre dans nos vies et dit : « Je t'ai racheté : tu es à moi. Il met l'anneau de l'amour immuable à notre doigt et nous lie à Lui et Lui-même à nous pour toujours. Ceci est fondamental pour toute notre influence ultérieure.

II. Il nous met en communion avec ses desseins. — Il nous montre ces autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie, et murmure : 'Celles-là aussi, je dois les apporter.' Il nous montre les grandes multitudes qui sont assises dans les ténèbres et l'ombre de la mort, comme il l'a fait à Carey, qui a gardé la carte du monde devant lui alors qu'il peignait des chaussures. Et, enfin, il nous fait porter le fardeau des âmes des hommes qui périssent, afin que nous ne nous reposions ni jour ni nuit en pensant à eux.

III. Il nous emmène dans la chambre de son onction. — Les domestiques sont priés de partir avant, nos parents ne sont pas prévenus ; mais Dieu prend la fiole d'huile, et verse le chrême de la Pentecôte sur nos têtes, et à partir de ce moment nous sommes ses oints. Oh, que nous ne venions jamais à notre Gilboa ! (Cf. 1 Samuel 10 avec 2 Samuel 1.)

Illustration

« Souvent dans l'histoire d'Israël, le prophète et le prêtre étaient en collision, parce que le prophète a réprimandé le prêtre pour son rituel sans cœur et sa vie sans vergogne. C'était donc ici, et, comme si souvent, le faux prêtre accusait le prophète auprès du roi. Amatsia sentit que tant qu'Amos persisterait à faire de Béthel le théâtre de son ministère, il n'y aurait pas de pied à terre pour lui-même ; ainsi en s'approchant du roi d'une part, et en suggérant à Amos d'éloigner Juda où il serait sûr au moins de son pain, il espérait se faire soulager.

En réponse, Amos ne pouvait que se rabattre sur sa commission initiale qui lui était parvenue sans qu'il ait été sollicité. Mais, au lieu qu'Amatsia parle contre lui, il aurait été bien plus sage d'unir leurs forces dans un effort commun pour ramener Israël à Dieu, car les péchés qui sévissaient ne pouvaient qu'amener le châtiment de ces impitoyables soldats assyriens, qui montreraient aucune pitié pour l'homme ou la femme.'

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