Des hommes, et non Dieu. .. chair, et non esprit

Les existences spirituelles les forces principales du monde

Il est évidemment sous-entendu ici qu'un esprit est plus puissant qu'un cheval.

Les anciens attachaient l'idée d'une force immense à un cheval de guerre bien dressé.

I. L' ESPRIT EST LA PUISSANCE ORIGINALE Nous voyons la puissance partout autour de nous. Nous le voyons dans le monde inanimé, comme l'effet qu'un élément produit sur un autre, et dans le mouvement qu'un corps, dans une certaine relation, produit sur un autre. On le voit aussi dans le monde de la vie : dans la plante qui se tourne vers son usage, et transmute en sa propre essence, les éléments qui jouent autour d'elle ; dans la bête qui traîne le chariot de récolte du fermier, et dans l'oiseau qui se lève sur l'aile, et chante ses victoires sur cette force qui lie la terre et la relie au soleil.

Tous ces pouvoirs sont manifestement des effets, et non des causes ultimes, ils sont dérivés et non primaires. Toute vraie science le suggère, et la Bible le déclare. L'Esprit est la force fontale. C'est l'esprit qui a donné aux éléments la propension à agir et à réagir les uns sur les autres ; et cela a tellement équilibré les masses de l'univers qu'on devrait doucement presser son semblable dans des lignes et des rapports de mouvement, et ainsi conduire à l'harmonie et au bien-être de tous.

Et les forces de la vie aussi, que ce soit dans les fibres des plantes ou dans les muscles de la chair, ne sont que les respirations de cet Esprit qui « renouvelle la face de la terre ». « Il étend le nord sur le vide, et suspend la terre à rien. » « Par son Esprit, il a garni les cieux ; Sa main a formé le serpent tordu.

II. L'ESPRIT EST LA PUISSANCE SUBORDINANTE. Les chevaux des Égyptiens étaient « de la chair et non de l'esprit ». Impliquant, probablement, le fait que la cavalerie égyptienne manquait de l'intelligence et de l'habileté nécessaires pour rendre le noble animal de service sur le champ de bataille. La valeur du coursier dans la lutte est toujours proportionnelle à l'habileté du cavalier. "La sagesse est meilleure que les armes de guerre." La raison est plus puissante que la force brute.

Quelle force y a-t-il sur terre que l'homme ne puisse subordonner à sa volonté ? L'homme peut mettre chaque élément à son service ainsi que chaque être vivant. Élevons-nous au sentiment de la grandeur de la nature dont Dieu nous a dotés. Nous sommes esprit ; les émanations de l'Esprit Infini et les membres de ce système spirituel pour lequel la matière, dans toutes ses fonctions et formes, a été créée. Affirmons notre suprématie sur la matière : « utilisons le monde sans en abuser ». Dans un sens, nous ne pouvons jamais trop penser à nous-mêmes. « qu'est-ce que cela servira à un homme ? &c. ( D. Thomas, DD )

Spiritualité de la nature divine

Ces mots nous rappellent une disparité importante et infinie entre Dieu et l'homme, résultant d'une grande particularité dans le caractère du premier, qui rendait le monarque égyptien et sa cavalerie infiniment inférieurs à Lui en puissance, et Gall ces autres qualités qui donner à leur possesseur le droit à la confiance et à la confiance.

I. La spiritualité de la nature divine est intimement liée à LA POSSESSION DU POUVOIR TOUT-PUISSANT. La notion vulgaire qui limiterait l'exercice du pouvoir à ce qui est corporel, et le nierait à ce qui est spirituel et immatériel, est un simple préjugé, fondé sur une grossière inattention ou ignorance. Si nous recherchons le siège originel du pouvoir, nous le trouverons invariablement dans l'esprit, non dans le corps ; en esprit, non en chair.

Les changements que nous sommes capables d'effectuer dans l'état des objets qui nous entourent sont produits par l'intermédiaire du corps, qui est toujours préalablement mis en mouvement par l'esprit. De même que nous pouvons mouvoir certaines parties de notre corps à volonté, et que rien n'intervient entre la volonté et les mouvements correspondants, de même le grand Esprit originel imprime à la machine de l'univers quels mouvements Il lui plaît, et sans l'intervention d'aucune autre cause. « Il parle, et c'est fait ; Il commande et il tient bon.

II. Sa spiritualité est étroitement liée à Son INVISIBILITÉ. « Le Roi éternel, immortel, invisible », « que personne n'a vu ni ne peut voir ».

Quel que soit l'objet de la vue, il doit être perçu sous une forme ou une figure déterminée ; il doit être, par conséquent, délimité par un contour, et occuper une portion déterminée de l'espace, et pas plus ; attributs tout à fait incompatibles avec les conceptions d'un être infini. Il se plaisait autrefois, en effet, à signaler sa présence à ses adorateurs par des symboles visibles, par un mélange de nuages ​​et de feu, de ténèbres et de splendeur ; mais que ceux-ci n'étaient jamais destinés à montrer sa puissance, mais simplement à fournir une attestation sensible de sa présence spéciale, est évident, du soin qu'il a pris pour empêcher ses adorateurs d'entretenir des conceptions dégradantes de son caractère, par l'interdiction solennelle d'essayer de le représenter par une image ou une image.

III. Que Dieu soit esprit, et non chair, est une vue de Son caractère étroitement liée à Son OMNIPRESENCE. La matière est soumise à une circonscription locale ; Dieu, en tant qu'Esprit, est capable de coexister avec tout autre ordre d'être.

IV. Parce que Dieu est esprit et non chair, Il possède une SAGESSE ET UNE INTELLIGENCE INFINIES. La pensée et la perception sont les attributs de l'esprit, non de la matière ; d'esprit, non de chair; et, pour cette raison, l'Esprit originel et grand les possède à un degré infini.

V. La spiritualité de la nature divine jette les bases de la relation la plus intime entre la partie intelligente de la création et lui-même. Il est catégoriquement « le Père des esprits ».

VI. La spiritualité de la nature divine LUI CONVIENT POUR DEVENIR NOTRE PORTION ÉTERNELLE ET SUPRÊME BON. ( Robert Hall, MA )

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