Ils n'auront ni faim ni soif

Promesse du Christ à son peuple

Le peuple de Dieu est représenté comme un troupeau de brebis voyageant sous la garde de leur bon berger, dans la chaleur de l'été, à travers un désert aride et sec, vers une terre d'abondance, de sécurité et de repos éternel.

Dans de telles circonstances, de quoi ce troupeau aurait-il besoin ? Que pouvaient-ils attendre de la main d'un berger fidèle ? Il y a sans aucun doute trois choses qu'ils voudraient et pourraient rechercher : des provisions, une protection et des rafraîchissements. Telles sont les bénédictions promises par Christ dans le texte.

I. DISPOSITION. « Ils n'auront ni faim ni soif. Christ leur fournira tout ce qui est nécessaire à la fois à la vie et à la piété ; c'est-à-dire avec une suffisance de toutes les bénédictions temporelles et spirituelles.

II. PROTECTION. « Ni la chaleur ni le soleil ne les frapperont. » Son peuple est exposé au feu de la persécution ; mais par sa toute-puissance, par des interpositions providentielles, il fait échouer les desseins, retient la méchanceté et éloigne les coups de leurs persécuteurs. Ils sont également exposés aux flèches enflammées du méchant ; mais ici encore, le Seigneur protège son peuple.

III. RAFRAÎCHISSEMENT. « Même par les sources d'eau, il les guidera. » Les sources d'eau seraient particulièrement rafraîchissantes dans les déserts étouffants, à la fois pour apaiser la soif du troupeau et aussi pour fournir sur leurs rives des pâturages frais et verdoyants, dans lesquels les moutons pourraient se reposer et renouveler leurs forces fatiguées. Tel est le rafraîchissement que le Christ garantit à son peuple. ( E. Cooper. )

L'amour qui ne nous lâchera pas

Ce chapitre est parsemé d'assurances au peuple élu à la veille de son retour de Babylone. La voix de Jéhovah prend un ton d'une tendresse inhabituelle et parle comme Lui seul peut le faire. Tenons compte de ses assurances successives de réconfort et de compassion.

I. IL CONDUIRA AVEC LES SOINS D'UN BERGER.

II. IL FERA DES OBSTACLES SERVIR SON BUT. « Je ferai de toutes mes montagnes un chemin » ( Ésaïe 49:11 ). Les montagnes sont prohibitives. L'étudiant en géographie de la Palestine ne peut manquer d'être impressionné par la forte barricade de montagnes avec laquelle Dieu a clôturé la Terre promise à sa frontière sud.

De même, les montagnes de la Suisse ont abrité la liberté et celles de l'Afghanistan ont rendu la conquête difficile à impossible. Il y avait de grandes montagnes entre Israël et la maison, pourtant Dieu ne dit pas qu'il les supprimerait ; mais qu'elles devaient former un chemin, comme pour contribuer à la facilité et à la rapidité du retour. "Je ferai de toutes Mes montagnes un chemin." Nous avons tous des montagnes dans nos vies.

Il y a des gens et des choses qui menacent de nous empêcher de progresser dans la vie divine. La patience ne s'acquiert qu'à travers des épreuves qui semblent aujourd'hui insupportables. Soumettez-vous. Prétendre être partie prenante de la patience de Jésus. Rencontrez vos épreuves en Lui. Ainsi les montagnes qui se dressent entre toi et ta terre promise deviendront ton chemin vers elle. Notez l'exhaustivité de cette promesse. "Je ferai de toutes Mes montagnes un chemin." La promesse est au futur. Arrivés au pied des montagnes, nous trouverons le chemin.

III. L'AMOUR DE DIEU EST PLUS QUE LA MATERNITE ( Ésaïe 49:15 ). Beaucoup d'âmes pieuses mais égarées ont placé la Vierge Mère au niveau de Dieu, et l'adorent, parce qu'elles pensent que la femme est plus tendre, plus patiente, plus indulgente que l'homme. « L'amour de la femme » était le point culminant de l'amour de David. Et de l'amour d'une femme, aucun n'est aussi pur, aussi altruiste, aussi plein d'une patiente pitié maussade que celui d'une mère.

Un tel amour est à Dieu. En effet, c'est un rayon de son cœur. L'amour d'Ira mère n'est que le rayon, quel doit être son cœur ! Mais il y a parfois un échec dans la maternité. "Ils peuvent oublier." Mais Dieu ne pourra jamais ainsi oublier.

IV. DIEU JURE LA PENSÉE DE LA Ésaïe 49:16 ( Ésaïe 49:16 ). Les Orientaux avaient coutume de tatouer le nom de leurs amis bien-aimés sur la main. C'est la référence ici. Tu es photographié là où Dieu doit toujours te voir, sur ses mains, sur son cœur. Pas d'une seule main, mais des deux. Non tatoué ou photographié, dont les marques pourraient être effacées et obscurcies ; mais gravé.

L'outil de gravure était la lance, le clou, la croix. Le verre n'abandonnera pas ses inscriptions, ni la pierre d'onyx son sceau, ni le camée son profil ; mais plus tôt pourraient-ils renoncer à leur confiance, qu'aux mains de Christ. Pas les ruines de Sion, mais les « murs » de Sion étaient toujours devant Lui. Notre moi idéal ; ce que nous sommes en Jésus ; ce que nous aspirons à être dans nos meilleurs moments ; ce que nous serons quand la grâce aura perfectionné son œuvre et que nous serons avenants dans la beauté qu'il mettra sur nous, c'est la conception ineffaçable de nous qui est toujours devant Dieu. Quel contraste entre le gémissement de Sion au sujet d'être abandonné et oublié, et la tendre considération de Dieu !

V. L' AMOUR DE DIEU EST SUFFISAMMENT FORT POUR Ésaïe 49:24 SON BUT ( Ésaïe 49:24 ). Telle est la question du découragement, posée par Israël, du cœur du puissant empire, dans lequel elle était une captive impuissante. Mais Jéhovah avait bien calculé ses ressources ( Ésaïe 49:25 ).

VI. L'AMOUR DE DIEU NE Ésaïe 50:1 PAS ( Ésaïe 50:1 ). ( FBMeyer, BA )

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