Et le Seigneur apparut à Abram, et dit : A ta postérité je donnerai ce pays

La terre de promesse

1.

Le premier trait qui délimita éminemment le territoire de résidence de la nation élue de Dieu est celui-ci : il réunit, comme nul autre, les deux conditions indispensables de la position centrale et pourtant de l'isolement. S'allonger au milieu des nations, au centre et au lieu de rassemblement de ces empires puissants et cultivés, dont les rivalités régnaient sur la politique, comme leur exemple a conduit la civilisation de l'Antiquité, tout en étant en même temps coupé d'un tel contact avec eux comme doit nécessairement s'avérer préjudiciable, semblaient être des exigences opposées, très difficiles à concilier. Dans une curieuse mesure, ils sont réconciliés dans la terre de la promesse.

2. Une autre caractéristique qui qualifiait la Palestine de terrain d'entraînement pour les Hébreux était celle-ci : elle combinait à un degré inhabituel une fertilité agricole élevée avec une exposition à des désastres soudains et graves. La plupart des années, il pouvait soutenir une population dense de cultivateurs, en supposant qu'ils soient industrieux et frugaux, sans aucun labeur excessif ou épuisant. Assez, pas toujours pour l'exportation, mais pour la consommation domestique au moins, ses vallées bien arrosées et ses collines couvertes de vignes pouvaient fournir en saisons ordinaires.

Pour une subsistance confortable, donc, mais pas pour la richesse ou le luxe, une telle nation de paysans était suffisamment fournie à l'intérieur de ses propres frontières. Il pourrait demeurer à l'écart, mais n'éprouver aucun besoin. En même temps, le peuple était maintenu dans une étroite dépendance pour les fruits de la récolte de la générosité de la Providence.

3. A ces avantages pour sa conception spéciale, il faut peut-être ajouter ceci : que presque aucune région n'offre si peu de tentations pour corrompre la complicité de leurs habitants, ou de meilleures facilités pour la défense de leurs libertés. ( JO Dykes, DD )

Là, il bâtit un autel à l'Éternel

Vénération

I. CET AUTEL A ÉTÉ ÉLEVÉ ENTIÈREMENT EN L'HONNEUR DE DIEU. Pas d'auto-glorification dedans.

II. L'ACTE D'ABRAHAM EXPRIME SA RECONNAISSANCE DU FAIT DE LA GUIDANCE DIVINE DANS SA VIE PASSÉE. Il a trouvé une joie d'être sous la direction de Dieu, et il a construit cet autel pour exprimer sa gratitude.

III. L'AUTEL D'ABRAHAM A EXPRIMÉ SA DÉPENDANCE DE LA MISÉRICORDE QUI VIENT PAR UN SACRIFICE PROPITIATOIRE.

IV. CET AUTEL ÉTAIT DE VALEUR AUX VUES DE DIEU, CAR IL EXPRIMAIT LA PRÉPARATION D'ABRAHAM À SE CONSACRER ENTIÈREMENT À DIEU.

V. L'AUTEL SURÉLEVÉ EXPRIMAIT LA FOI DU PATRIARCHE DANS L'ACCOMPLISSEMENT DES PROMESSES DIVINES. ( F. Hastings. )

L'autel de Sichem

1 . La première chose qu'Abraham fait à son arrivée est de reconnaître Dieu. Il le reconnaît comme Celui qui l'a protégé.

2. Nous voyons dans cette érection de l'autel une reconnaissance de Dieu en temps de prospérité.

3. Cet autel signifiait un cœur reconnaissant.

4. L'autel était un gage de la foi d'Abram.

5. Cet autel n'était pas le produit d'un effort spasmodique, ou quelque chose pour faire face à une urgence soudaine. C'était le résultat d'un objectif fixe, d'un état d'esprit fixe, d'un caractère.

6. Encore une fois, cet autel nous suggère que le « culte local » est important. Dieu ne doit pas toujours être considéré comme le large faisceau de lumière, mais plutôt comme les rayons pointus. C'est lorsque les rayons sont focalisés que la chaleur et le feu se manifestent. Dieu est partout, mais il est à cet endroit et là dans un sens particulier. Nous devons localiser Dieu. Il y a des endroits spécialement sacrés. Le cabinet, l'autel familial, l'église, quel sacré !

7. Retrouvant cet esprit en Abraham, nous ne sommes pas surpris que Dieu se soit manifesté à lui. Au fur et à mesure que nous avançons dans la sainteté, nous avançons vers Dieu, et la communion est plus facile. ( I. Simmons, DD )

Signes extérieurs de piété

Abram dressa son autel le long de la ligne de sa marche. Heureux ceux dont le chemin est connu par des marques d'adoration. L'autel est le plus haut sceau de propriété. Dieu n'abandonnera pas à la légère son temple. Cette mise en place de l'autel montre que notre vie spirituelle doit être attestée par le signe extérieur et la profession. Abram avait la promesse dans son cœur, mais il ne menait pas une vie simplement contemplative ; il ne se perdait pas dans les rêveries et les prophéties religieuses – il bâtit son autel et dressa son témoignage au milieu de son peuple, et fit d'eux les participants d'un culte commun. ( J. Parker, DD )

Continue après la publicité
Continue après la publicité