Si cette nation, contre laquelle j'ai prononcé, se détourne de son mal, je me repentirai.

Sermon rapide

I. L'être et la condition des pays et des communautés, des nations et des royaumes, sont sous le contrôle du Très-Haut. Le supposer attentif aux opérations de l'univers, et pourtant inactif dans leur gestion, semblerait inconciliable avec l'inefficacité de toutes les lois sans sa puissance ; avec l'apparition du design dans la plupart des événements ; avec les effets d'une puissance sublime que beaucoup d'entre eux déploient ; et avec l'existence, dans des occasions particulières, de quelques événements qui ont été des départs du cours ordinaire de la nature.

Croire que toutes les affaires sont sous la direction de sa providence, et pourtant imaginer que les fortunes de pays et de peuples entiers sont libres de son observation et de ses soins, serait incompatible avec la variété et l'ampleur des intérêts qui sont toujours dans ces fortunes. impliqué. Mais, objectera-t-on, s'il est ainsi certain que les événements du temps sont sous la surveillance de Dieu, pourquoi y a-t-il de si grands maux à la fois dans le monde naturel et politique ? A cela, il suffirait de répondre qu'en nous, êtres d'hier, qui ne voyons que quelques maillons de la vaste chaîne dans laquelle le Tout-Puissant a relié tous les événements de l'univers ; qui, avec le plus grand effort de nos facultés, sont incapables, dans cette position basse, de percevoir les résultats finaux d'aucune de ses opérations ; il est vainement présomptueux d'essayer de sonder les conseils de son esprit ; et pire que présomptueux, avec les preuves qu'il s'est engagé à nous donner dans sa parole et ses œuvres, de sa sagesse, de sa bonté et de sa droiture, de douter que tous ses arrangements se termineront à l'honneur de son gouvernement, et le plus grand bénéfice possible de ses créatures.

Comme l'objection, cependant, est plausible, il peut être bon d'observer en outre que notre estimation de ce qui semble être le mal peut souvent être erronée. Quelque part, je l'ai vu avec une force et une beauté frappantes se demander si l'insecte dont l'habitation renverse le soc sait que ses mouvements conduisent à cette fertilité de la terre qui doit nourrir de nombreuses créatures intelligentes ? De la même manière, des convulsions et des événements terribles dans le monde moral, l'Être qui tire le bien du mal peut tirer des résultats qui feront avancer ses desseins et le bien-être général.

II. La grande cause des perplexités et des troubles, des calamités et de la ruine, dans n'importe quelle région, est la prédominance de principes et de mœurs corrompus. Pour les maux que la divine Providence envoie sur le monde, il ne peut y avoir d'autre cause que les transgressions de ses habitants. Les Écritures représentent encore et encore les calamités d'un peuple comme le châtiment de ses péchés ( Osée 14:1 ; Jérémie 5:9 ; Jérémie 5:25 ; Jérémie 18:9 ; Habacuc 3:12 ; Psaume 75:9 ; 1 Rois 9:7 ).

La raison n'est pas non plus moins explicite sur cette vérité que la révélation. Après un peu de réflexion, elle s'aperçoit que le Tout-Puissant, étant parfaitement saint, sage et bon, approuvera et encouragera la vertu. Cela implique nécessairement la condamnation et la punition du vice. Dans les êtres destinés à exister dans l'au-delà, il existe de nombreuses opportunités pour l'accomplissement des intentions divines. Leur immortalité ouvre un vaste champ à l'étalage de la justice de Dieu.

Et c'est pourquoi, dans cet état présent, le vice ne rencontre pas toujours chez l'individu sa rétribution, ni la vertu sa récompense. Mais les nations et les communautés, en tant que telles, ne sont pas immortelles. Il devrait donc sembler raisonnable qu'ils jouissent dans leur existence présente des récompenses dues à leurs vertus et subissent les châtiments que méritent leurs vices. Pour mettre le point hors de discussion, l'expérience, en pleurant en passant en revue ses vénérables annales, déclare d'elles que l'indignation du Ciel a souvent été attirée sur des communautés entières par leurs péchés : que avilir l'inerte, la calamité et la prédominance de principes et de mœurs dépravés.

III. Par une réforme opportune de leurs principes et de leur vie, les communautés peuvent éviter le déplaisir du Tout-Puissant. La contrition est estimable et acceptable par le Rédempteur chez un individu. Il a détourné la colère du ciel de bien des délinquants. Mais lorsqu'une communauté, comme un seul corps, est réveillée par un sentiment de danger, ou par les appels du Très-Haut, dans des événements alarmants, dans des exemples étrangers, ou dans sa sainte Parole, ou par leur propre conscience d'un état détendu de la religion et la morale, de « considérer leurs voies » et de se tourner avec sincérité vers Dieu, de s'humilier devant Lui et d'exprimer leur ardent désir d'être l'objet de Son pardon et de Sa faveur : si jamais on peut dire qu'il est pris avec sainte violence, c'est par un tel acte. ( Mgr Dehon. )

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