Il confessera qu'il a péché dans cette chose.

Le péché doit être pleinement confessé

Couvrez le péché autant que nous le pouvons, et étouffez-le aussi soigneusement que possible, il éclatera. Il y a de nombreuses années, le paquebot Poland était à destination du Havre, avec à son bord une cargaison de coton. Par quelque accident singulier, le coton prit feu dans la cale. Le capitaine, trouvant qu'il ne pouvait atteindre le feu, entreprit de l'étouffer ; mais en vain. Puis il calfata les écoutilles ; mais le pont devint si chaud que ni les passagers ni l'équipage ne purent s'y tenir.

Enfin, il a tiré un coup de canon de signalisation en détresse, a mis tout son peuple dans les bateaux et a laissé le navire condamné à son sort. Il la regarda alors qu'elle labourait galamment à travers les vagues, avec toute sa toile dessus ; mais avant qu'elle ne s'enfonce au-dessous de l'horizon, le feu jaillit en une nappe de flammes jusqu'à la tête du mât. Ce paquet infortuné, portant le feu fatal dans sa propre cale, est une image vivante de la condition morale de milliers d'hommes et de femmes.

Ils couvrent leurs péchés par toutes sortes de dissimulations ; ils rabattent les écoutilles avec respectabilité, et, hélas ! parfois avec une profession extérieure de religion ; mais la chose mortelle reste en dessous dans le cœur, et si elle n'éclate pas dans ce monde, elle éclatera dans l'autre. Cela révèle probablement la raison pour laquelle certains membres de l'Église s'arrêtent et trébuchent si constamment et tombent si facilement dans la rétrogradation. Leurs « premières œuvres » de repentance et de confession à Dieu étaient superficielles. ( TL Cuyler. )

Les péchés particuliers doivent être confessés

Les médecins rencontrant des corps malades, lorsqu'ils trouvent une distemperature générale, ils travaillent par tout l'art qu'ils peuvent pour attirer l'humeur à un autre endroit, puis ils la brisent, et font ressortir toutes les corruptions de cette façon ; tout ce qui est fait pour le meilleur confort du patient. Même ainsi devons-nous tous faire quand nous avons une tristesse générale et confuse pour nos péchés ; c'est-à-dire travailler autant que possible pour les attirer dans les détails ; quant à dire : En ceci et en ceci, à tel et tel temps, à telle occasion, et dans tel lieu, j'ai péché contre mon Dieu ; car il ne suffit pas qu'un homme s'afflige en général, parce qu'il est pécheur ; mais il doit se tirer dans les détails, de quelle manière et avec quels péchés il a déplu à Dieu, sinon il peut tromper son âme. ( J. Spencer.)

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