Une inscription a également été écrite sur Lui

L'inscription apposée sur la croix du Christ

C'était la coutume des Romains, que l'équité de leurs démarches pût apparaître plus clairement lorsqu'ils crucifiaient un homme, de publier la cause de sa mort dans un tableau écrit en majuscules et placé sur la tête du crucifié.

Et pour qu'il y ait, au moins, un spectacle et un visage de justice dans la mort de Christ, Il aura aussi Son titre ou inscription. Les actions les pires et les plus injustes s'efforcent de se couvrir et de se couvrir de prétentions d'équité. Le péché est une chose si honteuse qu'il ne se soucie pas de posséder son nom. Christ aura aussi une table écrite pour Lui.

1. Le caractère ou la description du Christ contenu dans cet écrit : « Le roi des Juifs ».

2. La personne qui a dessiné son personnage ou son titre. Pilate, qui était son juge, devient maintenant son héraut pour proclamer sa gloire.

3. Le moment où cet honneur lui a été fait. Quand au plus bas reflux; au milieu de la honte et du reproche.

I. LA NATURE ET LA QUALITÉ DU TITRE OU DE L'INSCRIPTION DU CHRIST.

1. Un titre extraordinaire. Au lieu de proclamer le crime du Christ, il justifie son innocence.

2. Publique. Écrit en trois langues.

3. Honorable. Ainsi la croix devint un trône de majesté.

4. Un titre justificatif.

5. Un titre prédictif et prédictif.

6. Un titre immuable.

II. QUELLE MAIN LA DIVINE PROVIDENCE A EU DANS CETTE AFFAIRE.

1. En passant outre le cœur et la main de Pilate dans l'ébauche et le style de celui-ci, et cela contrairement à sa propre inclination.

2. Ici, la sagesse de la Providence fut glorieusement déployée, en appliquant un remède public présent et approprié aux reproches et aux blasphèmes que le Christ avait alors nouvellement reçus en son nom et en son honneur. Les Juifs superstitieux le blessent, et le païen Pilate prépare un pansement pour le guérir : ils reprochent, il justifie ; ils jettent la saleté, il la lave. Oh, la sagesse profonde et impénétrable de la Providence !

3. D'ailleurs, la Providence parut éminemment à cette époque, en gardant une personne si timorée, un homme d'un esprit si bas, qui ne voulut s'attacher à rien pour plaire au peuple, de reculer ou de céder le moins du monde à ses importunités.

4. C'est là aussi qu'apparut une grande partie de la sagesse de la Providence, en rejetant l'ignominie de la mort du Christ sur ceux-là mêmes qui devaient la supporter. Pilate a été poussé par l'instinct divin à la fois de blanchir le Christ et de les accuser.

5. La Providence de Dieu s'est merveilleusement découverte (comme on l'a noté précédemment) en fixant ce titre à la croix du Christ, alors qu'il y avait une si grande confluence de toutes sortes de personnes à prendre en compte

Inférence

1. Par conséquent, il est entendu que la Providence de notre Dieu peut et a souvent préséance sur les conseils et les actions du pire des hommes pour sa propre gloire. Il n'est jamais à court de moyens pour promouvoir et servir ses propres fins.

2. De même, il s'ensuit que les plus grands services rendus à Christ accidentellement et sans intention ne seront jamais acceptés ni récompensés par Dieu. Pilate a rendu à Christ un service éminent. Il a fait pour Christ ce qu'aucun de ses disciples n'a osé faire à ce moment-là ; et pourtant ce service n'a pas été accepté de Dieu, parce qu'il ne l'a pas fait à dessein pour sa gloire, mais à partir des simples injonctions de la Providence.

3. Pilate ne reculerait-il pas par rapport à ce qu'il avait écrit au nom de Christ ? Quelle honte pour les chrétiens de retirer ce qu'ils ont dit ou fait au nom de Christ ?

4. Pilate a-t-il apposé un titre si honorable et justifiant à la croix ? Alors la croix du Christ est une croix digne. Comment les martyrs se glorifiaient-ils de leurs souffrances pour le Christ ? Appelant leurs chaînes de fer, chaînes d'or; et leurs menottes, bracelets. Je me souviens que l'histoire de Ludovicus Marsacus, un chevalier de France, lorsque lui, avec divers autres chrétiens d'un rang et d'un degré inférieurs dans le monde, fut condamné à mourir pour la religion, et le geôlier les avait liés avec des chaînes, mais ne pas le lier, étant une personne plus honorable que les autres, il fut grandement offensé par cette omission, et dit : « Pourquoi ne m'honorez-vous pas d'une chaîne pour Christ aussi, et ne me créez-vous pas un chevalier de cet ordre illustre ?

5. Pilate at-il si fermement affirmé et défendu l'honneur du Christ ? Quel doute peut-on alors faire du succès de l'intérêt de Christ et de la prospérité de sa cause, quand ses ennemis sont mis à sa disposition ? Plutôt que Christ ne manque d'honneur, Pilate, l'homme qui l'a condamné, lui fera honneur. Et comme cela s'est passé avec Sa personne, de même aussi avec Son intérêt.

6. Pilate at-il justifié Christ en établissant un tel titre à apposer sur sa, alors il s'ensuit que Dieu, tôt ou tard, éclaircira l'innocence et l'intégrité de son peuple qui lui confie sa cause. ( J. Flavel. )

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