Car l'un couvre la violence de son vêtement.

Le mal dissimulé

Le péché livré rassemble force et violence. Le ruisseau suintant du réservoir qui éclate devient un torrent, et le torrent devient un déluge. La luxure mène à la trahison, la trahison à la cruauté, la cruauté à la violence. Il y a un élan terrible dans le mal. L'impétuosité dans le péché est l'énergie humaine dirigée diaboliquement. Les Juifs qui avaient renvoyé leurs femmes les chassèrent de leurs maisons avec violence, et bien que conscients des maux qu'ils commettaient, ils firent néanmoins appel à la loi mosaïque du divorce ( Deutéronome 24:1 ) et cherchèrent à faire de cette loi un vêtement pour cacher leur péché. Mais le prophète leur a rappelé que Dieu était conscient de leur péché et qu'il le révélerait.

I. Il y a chez les hommes une disposition à dissimuler leurs mauvaises actions. Les hommes cherchent surtout à cacher les actes de violence. La passion rend un homme peu recommandable. Le malfaiteur doit se mettre en règle avec la société. Ceci est tenté de diverses manières.

1. En faisant appel aux Écritures. Ses enseignements sont pervertis, ses exemples sont déformés et ses injonctions sont séparées de leur contexte et mal appliquées. La vérité est tissée dans un vêtement de sophismes pour cacher leur péché.

2. Par des subterfuges et de fausses explications. Les hommes pensent que leurs vrais caractères ne sont pas connus de leurs semblables. Ils essaient de faire de leurs vices des vertus.

3. En s'abritant derrière les mauvaises pratiques des grands. Les classes inférieures se revêtent des vices des classes supérieures, la responsabilité individuelle est oubliée. Le caractère moral d'un acte ne peut être couvert par les coutumes dominantes, si élégantes soient-elles, ni par les vices populaires, si applaudis ou légalisés soient-ils.

4. En s'exerçant à l'indulgence de leurs passions. Les excuses sont les vêtements que certains hommes portent. Ils s'excusent...

(1) Parce que les passions ne sont pas auto-implantées.

(2) En raison de leur force.

(3) Parce qu'ils sont généralement cédés.

II. Cette disposition à couvrir le mal révèle une conscience de culpabilité.

1. L' homme est conscient des émotions morales. Ses actes pervers le troublent. Le témoin le plus fort de la culpabilité d'un homme est en lui-même.

2. L' homme est conscient d'un sentiment de honte dans la culpabilité. Des années de vice persistant peuvent difficilement empêcher une confusion tremblante chez le malfaiteur lorsqu'il est découvert dans son péché. Il est auto-condamné et honteux.

3. Cette disposition conduit souvent à une augmentation de la culpabilité. La confession des péchés apporte la miséricorde, la purification et la paix ; mais la couverture du péché, de l'insensibilité, du déplaisir divin et de la ruine. Il manifeste de l'obstination et une rébellion déterminée. Les hommes cherchent à dissimuler le mal...

(1) Par peur du déshonneur.

(2) Pour échapper à la punition.

(3) Pour faire taire la conscience.

(4) Pour éviter la colère de Dieu.

III. Cette disposition à couvrir le mal est reconnue par le Seigneur des armées. Vains sont tous des subterfuges dans un univers rempli de Dieu. Chaque mal est connu par Lui dans son vrai caractère. La violence n'est pas une « pression opportune » ; c'est de la violence.

1. Son omniscience assure la détection de tout malfaiteur.

2. Sa justice assure la vengeance des lésés.

3. Sa sainteté garantit l'exposition et la punition de tout malfaiteur, aussi soigneusement qu'il puisse couvrir sa violence comme « d'un vêtement ».

Toute couverture du péché par l'homme est folie. Dieu seul peut le couvrir par sa miséricorde en Jésus-Christ. ( W. Osborne Lilley. )

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