Mais la fin n'est pas encore.

La fin n'est pas encore

I. Pour autant que nous ayons des moyens de juger, la fin n'est pas encore. L'argument négatif est qu'il n'y a aucune indication concluante d'une fin rapide, offerte soit par la Parole de Dieu, soit par la condition du monde. Tels sont allégués, mais reposent sur des suppositions gratuites. On suppose qu'une certaine forme ou hauteur de dépravation morale est incompatible avec l'existence continue de la société ; mais nous ne savons pas combien de mal est nécessaire à la fin en question.

Il en est de même des prédictions de la Parole de Dieu ; ils peuvent ne pas être des signes sûrs. L'expérience le montre clairement ; tous ces signes ont été mal appliqués auparavant. Regardons les arguments positifs en faveur de la même position ; que l'accomplissement de l'Écriture est encore incomplet et qu'il faudra beaucoup de temps pour son achèvement. Référez-vous à l'échelle grande et complète sur laquelle les desseins divins sont projetés dans les Écritures.

Le langage de la Bible indique un long processus continu de changement et de dissolution. La propagation de l'évangile ; la justification générale des Écritures contre le doute ; montrer la société dans son état normal, et les effets de la sainteté par rapport au péché ; tout prendra des âges.

II. Il vaut mieux supposer que la fin n'est pas encore, que de supposer le contraire.

1. Le doute dans lequel l'Écriture laisse le jour crée une présomption qu'il n'était pas destiné à influencer notre conduite par l'attente de ce grand événement comme tout proche. L'attente d'une fin rapide paralyserait l'effort, tandis que la croyance contraire le revigorerait.

2. Non moins dissemblable est l'effet de ces deux causes par rapport au crédit et à l'autorité de l'Écriture. L'échec constant des signes prédits discrédite l'Écriture.

3. La préparation à la mort n'est pas assurée par la croyance en l'approche de la grande catastrophe finale. Si les hommes ne sont pas préparés à mourir, ils seront autant surpris par la mort que par la venue de la fin. Préparons-nous à mourir et donc à vivre. "La fin n'est pas encore." N'imaginons pas notre travail accompli. ( JA Alexander, DD )

L'ampleur du dessein divin indique la fin du monde aussi lointaine

L'impression naturelle faite peut-être à tous les lecteurs impartiaux est que dans la Bible il y a de vastes commencements, qui nécessitent des conclusions proportionnées, même dans la vie présente. Il y a des germes qui n'ont jamais été destinés à se développer dans l'arbuste rabougri, mais dans le chêne qui s'étend. Il y a des sources, en traçant que nous ne pouvons pas arrêter court au ruisseau ou même à la rivière, mais sont précipités, comme contre notre gré, vers le lac, l'estuaire et l'océan.

Chacun de ces lecteurs de la Bible a le sentiment qu'elle le conduit au seuil d'un immense tas et ouvre de nombreuses portes, à travers lesquelles il a un aperçu lointain de longues allées, de vastes salles et de passages sans fin ; et comment peut-il croire que cet aperçu est le dernier qu'il verra, et que l'édifice lui-même doit être rasé avant d'en franchir le seuil ? ( JA Alexander, DD )

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