Celui qui opprime les pauvres pour augmenter ses richesses. .. viendra sûrement à vouloir.

Avarice

I. L'oppression. « Celui qui opprime les pauvres pour augmenter ses richesses » (RV, « gain »). Partout on voit l'avarice accomplir ses desseins et faire fortune en opprimant les pauvres. Les pauvres doivent nécessairement traverser les mers, creuser dans les mines, travailler dans les champs, travailler dans les manufactures, travailler dans les magasins et les comptoirs. Mais l'avarice se moque de la santé, de la liberté, des plaisirs, de l'avancement intellectuel et social des pauvres. L'avarice engraisse des misères de la pauvreté. L'intérêt des autres n'est rien pour l'avare en comparaison du sien. Il serait toujours réceptif, jamais communicatif.

II. Flagornerie. « Celui qui donne aux riches. » L'avarice, bien que tyrannique pour les pauvres, est servile pour les riches. La richesse qu'il obtient, il l'emploie avec une bassesse misérable et rampante, pour gagner la faveur et commander les sourires des riches et des grands. Une flagornerie flatteuse rongera la vraie virilité du monde civilisé. Les âmes se prosternent devant l'éclat de la richesse et l'apparat du pouvoir. ( homéliste .)

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