Le vent du nord chasse la pluie : ainsi fait un visage colérique une langue médisante.

Juste colère

La lecture marginale, qui est : « Le vent du nord fait pleuvoir : ainsi une langue médisante fait un visage en colère », donne un sens tout à fait opposé. En Arabie, le vent du nord soufflait sur une longue étendue de terre sèche, et apportait donc généralement un temps sec ( Job 27:21 ) ; mais en Judée, le vent du nord, y compris tous les vents entre le nord et le nord-ouest, soufflait de la mer Méditerranée et apportait donc généralement de la pluie.

En acceptant la version marginale, l'idée est que, tandis que le vent du nord fait pleuvoir, une langue méditative donne un visage en colère. Mais notre version, que nous pensons également fidèle à l'original, donne une idée également bonne et importante ; c'est qu'une expression de mécontentement chez l'auditeur fera taire la langue du médisant. La colère dont il est question ici est une colère juste ; son objet est légitime, son expression est naturelle, son influence est utile.

I. Son objet est légitime. Il est dirigé contre « une langue qui médite ». Un médisant est un traducteur clandestin de caractère. Son discours va nuire à la réputation d'un autre derrière son dos. Il le fait parfois en disant la vérité aussi bien que le mensonge. Un homme n'a pas besoin de mentir pour être un médisant ; il peut le faire en étalant des faits dommageables, et de tels faits dommageables peuvent être trouvés dans les chapitres de la vie de chaque homme.

Il le fait parfois sans malice. Il peut être poussé par la vanité ; il peut dénigrer un autre pour mieux se mettre en valeur. Il peut le faire par cupidité : son objet peut être de priver le sujet de son discours d'une part de son patronage et de son soutien.

II. Son expression est naturelle. "Un visage en colère." Le visage est un révélateur de l'âme plus plein, plus fidèle et plus puissant que la langue. Un regard admiratif a souvent gagné des cœurs qu'aucun mot n'a pu enrôler. Un regard courageux dans les chefs de campagnes réveille les invincibles en bataillons. Un regard réprobateur a brisé les cœurs, comme le Christ a brisé le cœur de Pierre. Un regard en colère, pas un simple regard maussade et irritable, mais un regard de colère honnête et sincère, dirigé vers un médisant, l'enverrait dans une confusion muette de votre présence.

III. Son influence est utile. « Le vent du nord chasse la pluie, de même un visage en colère a une langue médisante. » ( homéliste .)

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