Ne blâme pas un moqueur, de peur qu'il ne te haïsse.

Réprimande

Comment le donner et comment le prendre. Les réprimandes sont comme des couteaux tranchants, très nécessaires et très utiles ; mais ils ne devraient pas être entre les mains des enfants. Ceux qui les manipulent imprudemment se blesseront ainsi que leurs voisins. Parfois les reproches sont maladroitement administrés, et parfois infidèlement retenus. Le moqueur est la figure principale de la scène du texte. Il est dans un état de nature. Il n'a ni vie ni lumière spirituelle.

C'est un fanfaron. Il est en laiton à consonance creuse. Il se magnifie. Il rit du bien et du bien. Habitué à tout exagérer, il exagère même sa propre méchanceté. Il se glorifie de sa honte. Si vous réprimandez un tel moqueur, vous aurez probablement honte. Tu as piétiné un serpent, et c'est dans sa nature de cracher son venin sur toi. Votre coup a suscité chez le moqueur tous les motifs de redoubler de blasphème.

Si vous pouviez trouver le moqueur seul, son courage ne serait pas si grand. Chuchotez doucement dans son oreille votre réprimande solennelle. Trouvez un faible pour lui ou faites-en un par des actes de gentillesse. Si vous gagnez un frère ainsi, c'est une victoire sans effusion de sang. La joie est de la sorte la plus pure qui se trouve à notre portée sur terre. La seconde moitié de la leçon est : " Réprimande un homme sage, et il t'aimera. " Il y a une double bénédiction ; un à celui qui reçoit des reproches, et un à celui qui les donne. C'est la marque du sage qu'il aime le réprobateur qui lui dit sa faute. ( W. Arnot, DD )

Réprimande

I. Comme administré de manière préjudiciable. Un moqueur est un homme qui se distingue par son ignorance de soi, son audace, son insensibilité, sa vanité et son irrévérence. Son grand but est, par de petites sorties d'esprit et de ridicule, de faire rire ses supérieurs. Les réprouver est injurieux. Cela ne leur rend aucun service, mais cela vous fait souffrir. Il y a des hommes hors de portée des influences élevées, et c'est pire que du gaspillage de travail pour essayer de les améliorer.

II. Comme utilement administré.

1. En réprimandant un homme sage, vous sollicitez son affection. Tout homme véritable se sentira reconnaissant pour les sages conseils.

2. En instruisant un sage, vous lui rendez un bienfait. Donnez des instructions à un homme sage, et il sera encore plus sage. ( David Thomas, DD .)

Les avertissements divins reçus par les sages

Le fer, qui est l'un des métaux les plus vils, peut être martelé et soumis à la chaleur la plus intense du fourneau ; mais bien que vous puissiez l'adoucir pour le temps, vous ne pouvez jamais le rendre ductile comme les métaux précieux. Mais l'or, qui est le plus excellent de tous, est le plus souple et le plus facile à travailler, pouvant être tiré à un degré qui dépasse la croyance. Ainsi, les tempéraments les plus excellents sont les plus facilement provoqués par les conseils spirituels et les remontrances pieuses, mais les plus vilains, comme le fer, sont têtus et ne peuvent pas être rendus souples. ( HG Salter .)

Le moqueur laissé seul

L'invitation de la Sagesse ne s'adresse qu'aux simples, non aux moqueurs. Elle laisse passer le moqueur, parce qu'un mot à lui ne reculerait que de honte sur elle-même, faisant rougir son visage de reine, et ajouterait à la méchanceté du moqueur en augmentant sa haine contre elle. Sa réprimande ne lui profiterait pas, mais cela lui causerait une tache : cela la montrerait inefficace et impuissante.

Les paroles amères d'un moqueur peuvent faire paraître la sagesse insensée et couvrir la vertu d'une confusion qui ne devrait appartenir qu'au vice. « Ne parle pas aux oreilles d'un sot ; car il méprisera la sagesse de tes paroles. En effet, il n'y a pas de personnage aussi désespéré que celui du moqueur ; il en sort comme un souffle féroce, qui balaie tous les reproches que lui fait la bonté.

La réprimande ne peut pas l'approcher ; il ne peut pas trouver la sagesse, bien qu'il la cherche ; et en fait, il ne la cherche jamais. Si l'on essaie de le punir, ce ne peut être qu'avec l'espoir que d'autres profitent de l'exemple ; cela n'aura aucun effet sur lui. Se débarrasser de lui doit être le désir de tout homme sage, car il est une abomination pour tous, et avec son départ la querelle disparaît. Ceux qui se moquent des choses saintes et méprisent la Puissance divine doivent être laissés à eux-mêmes jusqu'à ce que les commencements de la sagesse apparaissent en eux - le premier sentiment de peur qu'il y ait un Dieu qui ne soit pas moqué, la première reconnaissance qu'il y a une sainteté qu'ils feraient bien de révérer en tout cas. ( RF Horton, DD .)

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