C'est pourquoi je te rendrai grâce parmi les païens.

La délivrance et l'action de grâce de David

I. De David livré. Ce qui est étonnant, c'est comment un homme si bon, un prince si gracieux, doit avoir des ennemis et des rebelles ; devrait tomber dans de tels dangers et afflictions; devrait avoir besoin de tant de délivrances. Mais même chez les meilleurs hommes, il y a quelque chose qui ne va pas. Tous les saints sont des pécheurs, et le péché sera puni chez les enfants de Dieu le plus tôt possible. Il est impossible aux gouverneurs d'échapper à l'aigu des murmures, des tumultes et des rébellions populaires ; car Moïse le plus doux, David le meilleur et Salomon le plus sage des rois ne l'ont pas fait. Le meilleur des rois peut être sous la Croix et avoir besoin de délivrances.

II. De Dieu son libérateur. Que toute délivrance vienne du Seigneur n'a pas besoin de preuve, de l'Écriture ou de la raison. Philosophes, poètes, historiens reconnaissent tous cette vérité. Les païens attribuent partout tous les bons succès à leurs dieux. Parmi nous, il y en a qui ne permettent pas à Dieu de gouverner dans sa propre maison, mais lui refusent tout soin des choses d'en bas. De même qu'Il ne fait que nous mettre dans l'affliction, Il ne peut que supprimer les afflictions. Si nous croyons à cette vérité très certaine, que toute délivrance vient du Seigneur, nous devons montrer les fruits de cette foi lorsque nous sommes en détresse.

III. De la gratitude de David pour sa délivrance. Ici, observez--

1. La personne qui l'exécute. C'est-à-dire, David. « Je le ferai », dit-il.

2. Le devoir lui-même C'est-à-dire l'action de grâce. « Je vais rendre grâce. »

3. La manière dont il le fera, et c'est--

(1) publiquement,

(2) joyeusement. La gratitude n'est pas l'affaire d'un an, mais de toute une vie. ( Gilbert Sheldon, DD )

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