Souviens-toi, Seigneur, de tes tendres miséricordes.

Choses à retenir et à oublier

Ce n'est que par une figure de style que nous pouvons parler de Dieu comme se souvenant et oubliant. C'est une adaptation à notre faiblesse humaine et à notre ignorance. Celui qui voit tout d'un coup d'œil n'a pas besoin de se souvenir et est incapable d'oublier. Pourtant, Dieu agit envers nous comme s'il s'était à la fois souvenu et oublié, et il nous suffit de penser à lui de cette manière. Ici, l'esprit du psalmiste semblait osciller entre ces deux mots « souviens-toi » et « ne te souviens pas ». Et donc--

I. Nous souhaitons que Dieu se souvienne de nous. C'est doux d'être gardé en souvenir par des amis. Aucun de nous n'aime être oublié. L'homme religieux désire avant tout se souvenir de Dieu. C'est le signe et la preuve de sa sincérité. S'il n'y a pas de but sérieux et solennel dans la vie; si tous ses buts, motifs et impulsions d'action sont vulgaires, sensuels, égoïstes, il n'y aura aucun désir d'avoir l'œil de Dieu sur lui ; il y aura une sorte de soulagement à la pensée qu'il n'y prête pas attention, qu'il passe à côté dans l'oubli. Mais pour celui dont les efforts visent la vie supérieure, l'idée de n'avoir aucune place dans l'esprit de Dieu est épouvantable.

II. Nous sommes heureux dans la pensée que Dieu se souvient. Mais nous souhaitons, comme le Psalmiste, qu'Il puisse à la fois se souvenir et oublier. La mémoire a ramené à David les péchés des années passées. Dieu, s'écria-t-il, oublie toutes ces choses tordues et sombres, comme je les oublierais, et n'évoque que ta bonté et ton amour. Quelle coupe étrangement mélangée que la mémoire nous donne à boire, pleine à ras bord, débordante de douceur.

Pourtant, nous ne pouvons pas prendre une grande gorgée de la coupe sans en venir à des ingrédients amers, voire peut-être à des morceaux de feu qui brûlent et boursouflent la bouche. La mémoire est comme l'Ebal et le Garizim de nos vies. Le Psalmiste a voulu séparer ces deux éléments de mémoire. Il avait peur que Dieu n'éternise ces vieux péchés en les gardant à l'esprit. Il n'aimait pas s'en souvenir lui-même. Il souhaitait ne penser qu'aux choses les plus brillantes et les plus belles – le Divin, le prometteur, l'espoir.

Dieu, oublie le mal, afin que je l'oublie aussi. Oui, oubliez autant que possible les scènes sombres des années qui se cachent derrière. Oubliez les peines, les épreuves et les deuils mêmes, à moins qu'ils ne soient si récents et si aigus qu'il vous serait seulement de vous moquer de vous demander de les oublier. Apportez avec vous des années qui passent un héritage vaste et généreux de souvenirs doux, purs et saints. Soyez sûr que toutes les miséricordes que nous avons jamais connues, tout l'amour divin, la pitié et la serviabilité que nous avons toujours prouvés, toute cette compassion et sympathie de Jésus-Christ qui ont été notre séjour, se répéteront dans les jours à venir. Il n'oubliera pas. ( JG Greenhough, MA )

Le souvenir divin

Un chrétien âgé, allongé sur son lit de mort dans un état de faiblesse si extrême qu'il était souvent entièrement inconscient de tout ce qui l'entourait, fut interrogé sur la cause de sa paix parfaite. Il répondit : « Quand je suis capable de penser, je pense à Jésus ; et quand je suis incapable de penser à lui, je sais qu'il pense à moi.

Car ils existent depuis toujours. --

L'éternité des miséricordes de Dieu

Une juste louange des miséricordes de Dieu de toute éternité. Ses miséricordes n'avaient pas de commencement, comme lui-même n'en avait pas, et n'auront pas de fin - D'éternité en éternité, tu es notre Dieu. Comme l'océan et la mer principale ne peuvent jamais être épuisés, mais fourniraient de l'eau à tout le monde, si chacun apportait des navires pour y puiser de l'eau ; donc si nous avons la foi et la prière pour rechercher la grâce de Dieu, il se suffit à lui-même pour nous fournir tous. ( Un Symson. )

L'antiquité de la miséricorde

Que l'ancienneté de l'amour divin élève nos cœurs à une très chère et très honorable estime. Pièces de l'antiquité, quoique en métal vil, et d'ailleurs de peu d'utilité ou de valeur, comme elles sont vénérables auprès des savants ! et les chartes antiques, comme les hommes prennent soin de les conserver ; bien qu'ils ne contiennent que des privilèges temporaires, et parfois mais d'un moment insignifiant ! Comment, alors, la grande charte du ciel, beaucoup plus ancienne que le monde, devrait-elle être conservée en souvenir éternel, et les pensées de celle-ci nous seraient-elles très précieuses ? couché, se levant, et toute la journée en nous accompagnant ! ( J. Cole. )

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