Il n'y a aucune solidité dans ma chair à cause de Ta colère.

--Il procède à exagérer et amplifier la grandeur de sa douleur de l'universalité de celle-ci ; que sa maladie ne touchait aucune partie de son corps, mais toute sa chair et tous ses os. Sa chair est sa partie extérieure, ses os son intérieur. Bien que les ulcères et les blessures de sa chair lui fussent très sensibles, et plus horribles aux yeux des hommes qui les voyaient (comme celui de Job et de Lazare), ce qu'il aurait pu appréhender profondément quand comme par eux il fut rendu méprisable dans le les yeux des hommes : pourtant sa douleur intérieure, plus ressentie qu'elle ne se voit, le fait pleurer ainsi pitoyablement. Dans lequel nous avons ces choses à considérer.

1. Que, comme tous les membres se sont mis d'accord sur l'accomplissement de sa luxure immonde, ainsi chacun d'entre eux reçoit une punition méritée. Et il est bon pour l'homme qu'il soit ainsi châtié dans ce monde pendant un peu de temps, plutôt que de le réserver pour les ténèbres éternelles, où chaque membre recevra une douleur éternelle pour son péché. Car comme le péché plaît à la nature, ainsi il détruit et consume la nature.

2. Il expose la cause de ces châtiments, même la colère de Dieu, à cause de son péché. Car quand ces deux-là se rencontrent, ils sont comme le feu et le lin ; La colère de Dieu comme le feu, dévorera bientôt le chaume de nos péchés.

3. Remarquez que David ne fait pas de la colère de Dieu la seule cause de ses misères et de ses graves maladies ; car c'était accuser Dieu d'injustice ; mais il justifie Dieu, quand il reconnaît que son propre péché était la cause de tous ses maux. Et assurément, nous ne pourrons jamais rendre suffisamment d'honneur à Dieu, à moins que nous ne le libérions de toutes les imputations d'actes injustes et que nous nous reconnaissions être la cause de nos propres misères. ( A. Symson. )

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