3. Il n'y a pas de solidité dans ma chair à cause de ta colère D'autres traduisent, Il n'y a pas de beauté; mais cela ne semble pas être aussi approprié. Dans la clause qui suit, David attribue à Dieu la louange de la justice, sans laquelle, la reconnaissance qu'il faisait autrefois serait de peu d'utilité; au contraire, une telle reconnaissance exaspère parfois plutôt l'esprit des hommes, de sorte qu'ils provoquent encore plus la colère de Dieu, en l'accusant de cruauté et en déversant d'horribles blasphèmes contre lui. Rien, donc, ne peut être plus absurde que d'imaginer qu'il y a en Dieu une puissance si suprême et si absolue (comme on l'appelle) qu'elle le prive de sa justice. David, dès qu'il a reconnu que son affliction venait de Dieu, se tourne vers son propre péché comme cause du mécontentement divin; car il avait déjà été pleinement convaincu dans son esprit, qu'il n'est pas comme un tyran qui exerce la cruauté inutilement et au hasard, mais un juge juste, qui ne manifeste jamais son mécontentement en infligeant des jugements mais quand il est gravement offensé. Si donc nous rendions à Dieu la louange qui lui est due, apprenons par l'exemple de David à relier nos péchés à sa colère.

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