Il jugera les pauvres du peuple, Il sauvera les enfants des nécessiteux et mettra en pièces l'oppresseur.

Sur l'éducation des enfants des pauvres

I. Regardez la situation actuelle des enfants des nécessiteux, et la compassion vous poussera à vous lier d'amitié avec eux. Regardez surtout les désavantages moraux et les épreuves auxquelles il les soumet ; et vous penserez peu à soulager leurs besoins corporels, tandis que vous laissez l'esprit et l'âme en esclavage.

II. Considérez le destin qui attend ces enfants des nécessiteux ; , et le soulagement qui auparavant était suscité par la compassion, sera ressenti comme le commandement du devoir impérieux.

1. Que l'homme prospère ne méprise pas les enfants des nécessiteux. À bien des égards, ils s'occupent de pourvoir à ses besoins. Leur travail fournit l'indulgence de son luxe. Leur courage défend les intérêts de son pays. Ils résident peut-être sous son propre toit. Ses biens doivent être sous leur garde. Sa réputation doit être en leur possession.

2. Les enfants des nécessiteux sont destinés à l'immortalité. Aussi sûrement qu'on y trouve les linéaments de la physionomie humaine, on peut aussi certainement y trouver les traces d'un esprit qui pense, non seulement pour le temps, mais pour l'éternité ; les traces d'une âme qui ressent, non seulement pour le temps mais pour l'éternité. ( A. Brunton, DD )

La sollicitude de Dieu pour les pauvres

Dieu se présente à nous comme ayant un soin particulier et tendre des pauvres. Ce n'est pas l'enfant robuste, mais délicat, de la famille autour duquel les affections d'un père et d'une mère s'agglutinent le plus. Le garçon ou la fille que la faiblesse du corps ou de l'esprit rend le moins apte à supporter les rudes usages du monde, et le plus dépendant de la bonté des autres, est comme ces vrilles qui, s'enroulant autour de l'arbre qu'elles parsèment de fleurs, le lient plus étroitement dans leur embrasse et enfouit leurs bras souples au plus profond de son écorce.

Et quel arrangement béni et magnifique de la Providence est-ce que ceux qui coûtent le plus de soins et reposent le plus lourdement sur les bras et le cœur des parents sont généralement les plus aimés. ( J. Guthrie, DD )

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