Les inondations. .. soulèvent leurs vagues.

Pensées pour le bord de mer

I. Que nous disent les vagues de la vie humaine ? Même dans sa plus grande tranquillité, il y a son battement et ses gémissements profonds ; la mer n'est vraiment jamais au repos. La vie est comme la mer, en mouvement constant. Si exempts que puissent paraître certains d'inquiétudes et de soucis, chaque cœur connaît sa propre amertume, chaque esprit son propre sanglot et soupir. Surtout pour le chrétien, ce n'est pas un lieu de repos. Labeur et souci, tentation et chagrin, se mêlent à la trame et à la chaîne de la vie.

Les vagues nous parlent donc de l'agitation de la vie humaine. Ils nous parlent aussi du caractère changeant de la vie. Comme l'océan est en constante évolution ! À un moment donné, ses vagues se lançaient dans une fureur frénétique, et ses énormes flots bondissaient au sommet d'une montagne ; anon, il est feutré et empesté d'un calme bercé; tantôt il est tout embrasé et flamboyant d'un feu phosphorescent ; à un autre moment, il est terne et plombé, et ressemble à du bleu liquide.

Comme la vie humaine est elle aussi changeante ! Les saisons de chagrin succèdent aux saisons de joie. La vie est faite de pertes et de croix, ainsi que de prix et de couronnes. La vie du chrétien est particulièrement rythmée par la tempête et le calme, les ombres et le soleil, les sourires et les larmes. Les vagues nous parlent aussi des séparations de la vie. Comme la mer sépare le continent du continent et le rivage du rivage ! Que d'adieux prononcés sur ses rivages ! La vie est pleine d'adieux, du berceau à la tombe. Les vagues nous parlent aussi de la dépravation de la vie. Par le péché, la mort est entrée dans notre monde ; et l'océan est comme une tombe puissante.

II. Que nous disent les vagues de la Divine Providence.?

1. L'histoire de la Providence de Dieu a été comme le flux et le reflux de la marée. La marée montante a toujours regagné ce qu'elle semblait perdre, et elle monte de plus en plus haut ; et le problème sera que la connaissance du Seigneur couvrira un jour la terre comme les eaux couvriront la face de la mer puissante.

2. La mer ne peut pas être contrôlée, mais elle peut être soumise à l'homme, et un ministre à son bien. Nous ne pouvons donc pas commander ou contrôler la Divine Providence ; mais nous pouvons travailler avec lui, obéir à ses lois, et le rendre asservi à notre bien présent et permanent, et avec son aide amicale nous pouvons naviguer vers un rivage meilleur et plus lumineux.

3. La mer a un sous-courant. Bien que les vagues puissent bondir et rugir, ou que la surface de l'abîme puisse être calme et immobile comme une feuille de verre, pourtant la grande abîme, sans être dérangée, avance ! Ainsi, dans le cours et la conduite de la Divine Providence, autour des rivages du temps, dans les baies et les criques des affaires humaines, les eaux peuvent se tordre et virevolter ; mais les grands desseins de Dieu avancent, et ses affaires paisibles progressent perpétuellement.

III. Que nous disent les vagues de Dieu Tout-Puissant ? Ils nous parlent de sa puissance, de sa sagesse, de sa bonté, de son immensité. La mer est le symbole de l'infini et de l'éternité. ( FW Brown. )

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