Ils marcheront comme des aveugles.

Le pécheur un voyageur aveugle

Le pécheur est en voyage, pas à pas il se dirige vers une destination. Mais comment marche-t-il ? Le texte nous dit comme un aveugle. Comment marche l'aveugle ?

I. Contre nature. Bien que quelques hommes puissent naître aveugles, la vision est l'un des principaux attributs de l'humanité. Sans l'œil humain, toutes les beautés de la nature n'auraient servi à rien. La cécité n'est pas naturelle. Le péché aussi. La vie de péché est une vie non naturelle.

II. Privé. Que perd l'aveugle ? Le grand monde de la beauté et de la sublimité, le grand firmament des mondes brûlants, et toutes les sensations exquises et exaltantes de la vision sont exclus de lui. Que perd le pécheur ? La paix de la conscience - l'harmonie des sentiments - la communion avec l'infini - le pouvoir sur la mort - une espérance bénie du ciel, etc.

III. Servilement. L'aveugle doit dépendre servilement des autres pour le guider sur son chemin. Nous l'avons vu tâtonner avec un bâton, conduit par un petit enfant, et parfois même dépendant d'un chien. Le pécheur, quoi qu'il puisse se vanter de son indépendance, est un esclave du monde. Il est le serviteur du péché, un tyran. Il n'a pas de véritable indépendance.

IV. Dangereusement. L'aveugle se sent toujours en danger lorsqu'il est seul. La marche du pécheur est en effet périlleuse. Son danger est grand, toujours plus grand et toujours proche. Telle est donc la marche du pécheur. Mais la cécité morale est bien pire que la cécité corporelle.

1. L'un est une calamité, l'autre est un crime.

2. L'un est à plaindre, l'autre est à condamner.

3. L'un peut être tourné vers un bon compte, l'autre non. ( homéliste. ).

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