Et Saül parla à Jonathan, son fils, et à tous ses serviteurs, de tuer David.

Ver. 1. Et Saül parla à Jonathan son fils. ] Detexit facinus fatuus et non implevit, dit Tacite de celui qui fut envoyé par le sénat pour en tuer un autre, mais le révéla à celui qui le révéla et l'empêcha. Saül pensait-il que Jonathan tuerait David qu'il aimait tant ? Comme Saul se trompait grossièrement ! quelle impudeur et impudente ! C'était in peius proficere : les hommes méchants empirent de plus en plus, jusqu'à ce que la colère s'abatte sur eux.

Et à tous ses serviteurs. ] Qui étaient, pendant ce temps, de grands admirateurs de David, 1Sa 18:5 mais maintenant des amis froids au mieux ; aucun d'entre eux ne parle pour lui, et bon nombre d'entre eux sont prêts à agir contre lui, selon la devise du courtisan, Quicquid regi placet, mihi placet ; tout ce qui plaira au roi me plaira. Jonathan ne dit rien à présent, de peur qu'il ne semble s'opposer publiquement à son père : qu'il percevait aussi maintenant comme étant en colère, et donc pas au cas d'entendre de bons conseils. Les semenciers ne sèment pas dans la tempête ; les médecins ne donnent pas une potion dans une crise.

Qu'ils devraient tuer David. ] Mais il n'allègue aucune raison ou cause. C'était en effet pour la même raison que Graecinus était mort. Graecinum Iulium virum egregium César occidit ob hoc unum, quod melior vir erat quam esse quenquam tyranno expedirer, dit Sénèque: un qui est, Graecinus Julius César mis à mort pour cette seule raison, parce qu'il était un homme meilleur que le tyran pouvait bien loin avec.

un De Benef. lib. ii. casquette. 21.

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