En cela tu aimes tes ennemis, et tu détestes tes amis. Car tu as déclaré aujourd'hui que tu ne regardes ni princes ni serviteurs ; car aujourd'hui je vois que si Absalom avait vécu, et si nous étions tous morts aujourd'hui, alors cela t'avait bien plu.

Ver. 6. Et déteste tes amis. ] Ce n'était pas vrai : David n'aimait pas non plus Absalom comme un ennemi, mais comme un fils, par un nimium excessivement d'affection naturelle.

Alors cela t'avait bien plu. ] Mais que serait donc devenu le bon David ? et comment son fils chéri l'aurait-il servi ? n'aurait-il pas été forcé, s'il s'en était sorti avec la vie, de supplier Absalom de la même manière que le vieil Andronicus, le grand empereur, à cet effet son jeune neveu ? « Vénérez ma misérable vieillesse, qui en elle-même me promet la mort prochainement, mais à vous un repos après de longs soucis ; révère les mains qui t'ont souvent embrassé avec le plus d'amour, mais pleurant dans tes vêtements de protection ; révère ces lèvres qui t'ont souvent embrassé avec beaucoup d'amour et t'ont appelé mon autre moi ; aie pitié d'un roseau meurtri et abattu par la fortune, et ne marche plus dessus.

Et puisque tu es toi-même un homme, ne sois pas trop fier de ta condition présente, mais considère l'incertitude et la variété des choses du monde, en prenant exemple sur moi. Voyez en moi la fin d'une longue vie, et émerveillez-vous comme on pourrait, m'ayant reçu un empereur de plusieurs années, me laisser maintenant soumis au pouvoir d'un autre homme pour toujours. a Ainsi lui, et bien plus dans le même but.

un Turc. Hist., fol. 172.

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