Et comme il parlait ainsi pour lui-même, Festus dit d'une voix forte : Paul, tu es hors de toi ; beaucoup d'apprentissage te rend fou.

Ver. 24. Beaucoup d'apprentissage t'a rendu fou ] Noyau diminuit harem, la graine est diminuée, laisse-la croître, comme Ennius l'a. Paul était en effet un homme de beaucoup d'érudition ; car outre la Bible et les annales juives, il avait lu les poètes (qu'il cite aussi), et Platon, à qui il emprunta cet excellent mot αναζωπυρειν, 2 Timothée 1:6 ; « Éveille ton don », etc.

Mais si Paul était un si grand érudit, pourquoi Festus ne lui a-t-il pas montré plus de faveur, ou du moins ne lui a-t-il pas rendu plus justice ? Enée Sylvius avait coutume de dire de l'érudition, que les hommes populaires doivent l'estimer comme de l'argent, les nobles comme l'or, les princes l'apprécient comme des perles. Festus aurait peut-être entendu ou lu d'Antoine le Triumvir, que lorsque Varron (son ennemi même, et d'une faction contraire) a été proscrit pour mort, il a ainsi galamment inscrit son nom, Vivat Varro vir doctissimus : Que Varron ait sa vie pour son saké d'apprentissage.

Et si Antipater (dit Sir Walter Raleigh, Hist. of the World) lors de sa conquête n'avait jamais mené toutes les autres actions avec autant de douceur, mais pour avoir tué Démosthène, tous ceux qui lisent ses discours éloquents le condamnent pour un tyran sanglant à ce jour.

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