Et moi, Jean, j'ai vu la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel de Dieu, préparée comme une épouse parée pour son mari.

Ver. 2. La ville sainte ] L'Église en gloire, dit Diodate. L'Église en voyage et en guerre, dit Brightman, dont l'interprétation de ce texte, Nitur coniectura optabili magis quam opinabili, dit Pareus, est plus à souhaiter qu'à imaginer. La gloire de l'épouse du Christ est plus digne d'être crue qu'il n'est possible d'en parler, dit Prosper. Les Italiens ont parmi eux ce proverbe : Celui qui n'a pas vu Venise n'en croit pas la bravoure ; et celui qui n'y a pas vécu quelque temps ne le comprend pas.

C'est beaucoup plus vrai pour Uranople, la Nouvelle Jérusalem. La Nouvelle Jérusalem de Saint-Jean, et la ville et le temple d'Ézéchiel, d'Éz 40:1-49 à la fin, sont contemporains (disent certains) et signifient une seule et même chose. (Haffen référé.)

Comme une mariée parée, &c. ] L'évêque Ridley, la veille de sa souffrance, invita son hôtesse et le reste à table à son mariage ; car, dit-il, je dois me marier demain. D'autres martyrs sont allés mourir aussi gaiement qu'ils l'ont fait pour dîner.

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