Ecclésiaste 7:5 [Il vaut] mieux entendre la réprimande du sage, que pour un homme d'entendre le chant des insensés.

Ver. 5. Il vaut mieux entendre la réprimande des sages. ] Une vérité tranchante vaut mieux avec un cœur honnête qu'une supparasitation douce. Sénèque compare la flatterie à une chanson ou à une symphonie ; mais c'est un chant de sirène, et nos oreilles doivent s'y boucher ; car comme le poison des aspics, il plonge dans le sommeil, mais ce sommeil est mortel. Ceux qui avaient le sudor anglicus, ou maladie de la transpiration, mouraient assurément, si on les laissait dormir ; c'étaient donc leurs meilleurs amis qui les tenaient éveillés, bien qu'ils n'en fussent peut-être pas reconnaissants ; ainsi sont les réprouveurs sages et miséricordieux.

« Fidèles sont ces blessures d'un ami. Pro 27:6 Voir Trapp sur " Pro 27:6 " David était pleinement content d'eux; Psa 141:5 ainsi était Gerson, qui n'a jamais rien pris de plus gentiment, dit celui qui écrit sa vie, que d'être clairement traité. L'abeille peut sucer le miel sucré du thym amer, oui, de la ciguë vénéneuse. Ainsi un homme sage peut-il tirer profit de ses amis, voire de ses ennemis. Il est bon d'avoir des amis (comme disait l'orateur des juges), mode audeant quae sentiunt, pour qu'ils osent traiter librement.

C'est un ennemi qui le fera par dépit ; et la malice, bien qu'elle soit un mauvais juge, est pourtant un bon informateur. Augustin, dans une épître à Jérôme, l'approuve bien en disant : Il y a plus de bien à obtenir par des ennemis injurieux que par des amis flatteurs. Ceux-ci chantent la berceuse de Satan, tels que les jette dans une léthargie morte, et devraient donc être servis comme Alexandre le Grand a servi un certain philosophe qu'il a chassé de sa présence, et a donné cette raison, Parce qu'il avait vécu longtemps avec lui, et n'a jamais réprimandé tout vice en lui; ou comme le même Alexandre traitait Aristobule, le faux historien, qui avait écrit un livre de ses nobles actes, et les avait magnifiés au-delà de la vérité, espérant ainsi attirer les bonnes grâces et s'attirer les bonnes grâces : Alexandre ayant lu le livre, le jeta dans la rivière Hydaspes , et dit à l'auteur que c'était une bonne action de le jeter après,Qui solus me sic pugnantem facis. une

une Quint. Sec.

Continue après la publicité
Continue après la publicité