À cause de Jacob, mon serviteur, et d'Israël, mon élu, je t'ai même appelé par ton nom; je t'ai surnommé, bien que tu ne me connaisses pas.

Ver. 4. A cause de Jacob, mon serviteur.] Afin que les ennemis de mon peuple étant soumis, ils aient un peu de souffle et la liberté de vivre tranquillement dans leur propre pays. Dans quel but aussi, c'était la volonté de Dieu que cette prophétie d'Isaïe soit portée à la connaissance de Cyrus, pour le bien des Juifs, afin qu'il puisse les favoriser ; et il en fut ainsi, comme le montrent Esdras 1:2 et Josèphe, Antiq., lib. xi. casquette. 1.

Je t'ai même appelé par ton nom. ] Ton nom d'honneur; a pour Cyrus signifie le « soleil », dit Plutarque ; « Seigneur », disent les autres, en persan ; comme en hébreu, il semble signifier un héritier ou un possesseur. Certains en tirent notre mot monsieur. Cyrus s'appelait d'abord Achzadat et Spaco, étant le fils de Cambyse, un noble persan, et de Mandane, la fille d'Astyage, roi de Mède. Le nom de Cyrus qu'il prit lorsqu'il entra dans le royaume ; et celui de Cyrus, un fleuve de Perse, comme certains le soutiennent. b

Je t'ai surnommé.] Ou, je t'ai intitulé, scil., Mon berger, mon oint, &c.

Bien que tu ne m'aies pas connu, ] scil., Avec parcimonie. Car bien qu'il ait connu le vrai Dieu en partie, et l'ait reconnu grand au-dessus des autres dieux ; pourtant il n'abandonna pas ses idoles, dit Jérôme, et par conséquent il périt misérablement par les mains des Scythes. Néanmoins, d' autres c sont d'avis qu'il a été chargé par Daniel, et aboutirent à une véritable croyance, comme ce fut aussi Darius.

un H. Stéphan.

b De Cyro fluvio scribit Strabon, lib. xv.

c Scultette.

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