Toi aussi, fils de l'homme, prends une tuile, mets-la devant toi, et verse dessus la ville, [même] Jérusalem.

Ver. 1. Toi aussi, fils de l'homme. ] Jusqu'ici nous avons eu la préface : suit maintenant la prophétie elle-même, qui concerne à la fois la chute des royaumes terrestres, et aussi l'établissement du royaume de Christ parmi les hommes. Le siège, la famine et la chute de Jérusalem sont présentés ici à la vie, au moins quatre ans avant qu'ils ne se produisent, non pas en mots simples, mais en actes et en images, comme étant plus susceptibles d'affecter l'esprit des hommes : comme il est plus ému qui se voit peint en voleur ou en scélérat pendu, que celui qu'on appelle ainsi.

Cette manière d'enseigner est ordinaire avec les prophètes, et a également été utilisée par notre Sauveur le Christ ; comme lorsqu'il mit un enfant au milieu, lava les pieds de ses disciples, institua les sacrements, etc. une

Prends une tuile.] Une tuile non brûlée, dit Lyra, et si propre à représenter quoi que ce soit dessus. Certains le prennent pour une table de quatre carrés, comme une tuile ou une brique, qui admettra la gravure. Jérusalem, la gloire de l'Orient, était ici représentée sur un ciseau à tuiles. Comme la ville la plus majestueuse de la terre est une chose insignifiante pour cette ville de perles, la Jérusalem céleste !

Et dépeignez dessus la ville. ] Pas avec le crayon, mais avec l'outil de gravure. Où pourtant, comme dans les œuvres de Timanthe, il fallait toujours comprendre plus qu'il n'était délimité.

un colampade.

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