Et Abram dit à Lot : Qu'il n'y ait aucune querelle, je te prie, entre moi et toi, et entre mes bergers et tes bergers ; car nous [soyons] frères.

Ver. 8. Et Abram dit à Lot. ] La parole met fin à la colère, le silence la nourrit. Beaucoup de méchanceté et de rancune seraient évitées, et le poison même en tirerait, si nous ne faisions que lui donner une ouverture d'abord, en raisonnant avec la partie qui nous a fait du tort, et en exposant la blessure, qui la plupart du temps n'est qu'une simple erreur. Maintenant, beaucoup, au contraire, abritent cette vipère dans leur sein, jusqu'à ce qu'elle ait rongé leur cœur ; non seulement ils laissent « le soleil se coucher », mais font tout son tour « sur leur colère », Éph 4:26 et ne peuvent pas trouver le temps d'une fin de l'année à l'autre, pour exprimer leurs pensées et aggraver leurs discordes.

Non seulement Abram, mais Aristippe se lèveront en jugement contre de tels pseudo-chrétiens et les condamneront. Car quand Eschine et lui avaient longuement débattu, un et il y avait, moi fort et toi fort,et ni l'un ni l'autre ne pouvait trouver dans leur cœur d'aller vers l'autre ; Aristippe alla enfin trouver Eschine et lui dit : « N'accepterons-nous pas d'être amis avant de nous faire un mépris commun pour tout le pays ? A quoi Eschine répondit qu'il était content d'être ami de tout son cœur ; Aristippe répondit : « Souviens-toi donc que, bien que j'étais l'homme le plus âgé et le meilleur, j'ai d'abord cherché vers toi. « En fait, dit Eschine, tu es un homme bien meilleur que moi ; car j'ai commencé la querelle, et tu as été le premier à combler la brèche. Et ainsi, ces deux-là sont devenus des amis rapides pour toujours.

Car nous sommes frères. ] Ceci est une glacière ; et devrait être comme l'ange qui a retenu la main d'Abram quand le coup arrivait.

un Plutarque De Cohib. Ira, Laer., lib. ii.

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