Soyons frères. Les Hébreux appellent parents proches, parents, etc. frères. En effet, tous les hommes sont frères, comme ayant un seul Père ; et par conséquent peut difficilement pousser un argument plus prédominant pour l'unanimité et la concorde, que cette relation commune. Voir Actes 17:26 . Le comportement d'Abram ici est extrêmement aimable ; il montre le bon et le sage ; qui, toujours soucieux d'empêcher les animosités, est toujours le plus prêt à céder, le plus en avant à condescendre, comme étant un ami constant de la paix, et un ennemi à tous les conflits et querelles. Observez particulièrement ;

1. Le désir d'Abram de régler la question pacifiquement. Qu'il n'y ait pas de querelle, je te prie, entre moi et toi : cela nous convient mal en tant que parents proches, et pire encore, en tant que serviteurs de Dieu. Apprenez, (1.) C'est notre sagesse dans tous les concours de laisser de côté. (2.) Il faut à la fois de l'adresse et de la douceur, pour amener ceux qui ont tort, à consentir à un accommodement. (3.) Les chrétiens, en particulier, devraient considérer leur relation les uns avec les autres. Ce sont des frères ; qu'ils s'aiment comme des frères, et alors toutes les disputes prendront fin. (4.) Ceux qui ont la gloire de Dieu à cœur, auront un plus grand souci de ne pas souffrir, que de leurs propres intérêts.

2. Sa proposition. Séparez-vous paisiblement, et choisissez la droite ou la gauche, je me contente du refus. (1.) Observe la bonté d'Abram : puisque nous devons nous séparer, séparons- nous, amis, séparez-vous, je vous prie. Oh! si les chrétiens se contentaient de s'unir dans l'amour, et de penser et de laisser penser sur des choses non essentielles, combien de disputes perverses seraient évitées ! (2.) Son abnégation.

Il avait certainement la plus grande autorité pour commander, et le plus grand droit de réclamer la terre, surtout après la promesse, à laquelle Lot ne pouvait être étranger : mais il est prêt à renoncer aux deux. Apprenez donc que, même si nous pouvons commander, il est plus chrétien de prier : et encore, qu'il nous appartient souvent plutôt de subir une perte que de rechercher une réparation litigieuse.

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