Certes, il convient de dire à Dieu, j'ai supporté [le châtiment], je n'offenserai [plus] :

Ver. 31. Assurément, il convient de dire à Dieu, j'ai supporté le châtiment. ] Convaincre un homme d'une faute, et ne pas lui conseiller comment faire mieux, c'est étouffer une lampe et ne pas y verser plus d'huile. Elihu se met donc maintenant à conseiller Job, qu'il croit avoir suffisamment convaincu du tort causé à Dieu. Sûrement c'est rencontrer, &c. Par est; cela est fourni par les traducteurs pour avoir du sens ; car l'original est très concis et sombre, et donc diversement interprété ; de même que toute cette dernière partie du chapitre.

Quelques-uns le rendent ainsi, Mais à Dieu qui dit : Je pardonne, je ne détruirai pas, il faut dire : Ce que je ne vois pas, apprends-moi, etc. Certains ainsi, C'est pourquoi nous devons ainsi parler à Dieu, je souffre patiemment, je ne me briserai pas; à savoir. ces liens avec lesquels tu m'as vite lié. D'autres ainsi : Job a-t-il dit à Dieu, j'ai supporté, &c. qd Rien de moins, vous en êtes tous témoins. D'autres encore ainsi : A-t-il (c'est-à-dire le tyran détrôné, comme dans le verset précédent) dit à Dieu, j'ai été, etc.

? A-t-il avoué sa méchanceté et promis un amendement ? Rien de tel, assurément ; c'est pourquoi il est justement puni. C'est du très bon sens, dit Mercer. Mais pour s'en tenir à notre dernière et meilleure traduction, Sûrement c'est juste, etc., car est-il convenable que Dieu jette d'abord les boucliers, et ne prenne pas le dessus sur nous ? Ne faut-il pas plutôt désarmer sa juste indignation par une humble soumission ?

J'ai supporté le châtiment ] Héb. J'ai supporté et supporterai, en étant actif dans la souffrance et en prenant ma croix.

Je n'offenserai plus ] Héb. je ne vais pas corrompre ; à savoir, mes voies, et ainsi me défaire.

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