Peux-tu lui faire peur comme une sauterelle ? la gloire de ses narines [est] terrible.

Ver. 20. Peux-tu lui faire peur comme une sauterelle ? ] Qui tressaillit bientôt et s'envola au moindre bruit. Mais le cheval ressemble plus à cette formidable armée de sauterelles décrite par Joël 2:1,32 , qui a tout mis à nu devant eux, et a secoué tous les endroits où qu'ils venaient.

La gloire de ses narines est terrible ] Héb. terreurs ; ses reniflements et ses éternuements sèment la terreur chez les gens. Le plus merveilleux est la bonté de Dieu en soumettant à l'homme faible une créature si vigoureuse, pour qu'il soit monté et gouverné à son gré. Il le dresse à la grande selle et lui apprend à obéir à sa main et à son éperon, à bondir dans les airs, à observer ses mesures, à montrer cette docilité, cette dextérité et cette vigueur que Dieu ne lui a données que façon si utile et utile, à la fois en temps de guerre et de paix.

Joannes Bodin a observé (Theat. Nat. 405), que tandis que les lions, les loups et autres créatures voraces ont un fiel et une colère, par lesquels ils sont facilement excités à la colère et à la vengeance ; pas ainsi les chevaux, les ânes, les chameaux, les éléphants et autres créatures faites pour l'aide de l'homme ; ceux-ci n'ont ni fiel ni cornes, où apparaît summa Opifieis sapientia, la grande sagesse et bonté du Créateur.

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