Peux-tu lui faire peur comme une sauterelle? - Ou plutôt "comme criquet" - כארבה kā'arbeh. C'est le mot qui est couramment appliqué au criquet considéré comme grégaire, ou comme apparaissant en grand nombre (de רבה râbâh, "à multiplier"). Sur la variété des espèces de criquets, voir Bochart «Hieroz». P. ii. Lib. iv. c. 1ff Le mot hébreu rendu ici "faire peur" (רעשׁ râ‛ash) signifie proprement "être ému, être secoué", et par conséquent, trembler, avoir peur. Dans le Hiphil, la forme utilisée ici, cela signifie faire trembler, trembler; puis «faire sauter», comme un cheval; et l'idée ici est: Peux-tu faire sauter le cheval, un animal si grand et si puissant, avec l'agilité d'une sauterelle? Voir Gesenius, «Lex». L'allusion ici est au saut ou au déplacement des sauterelles à mesure qu'ils avancent sous la forme d'escadrons ou de troupes; mais la comparaison n'est pas tant celle d'un seul cheval à une seule sauterelle, que de la cavalerie ou d'une compagnie de chevaux de guerre à une armée de sauterelles; et le point de comparaison tourne sur l'élasticité ou l'agilité du mouvement de la cavalerie avançant vers le champ de bataille.

Le sens est que Dieu pouvait provoquer ce mouvement rapide et beau chez des animaux aussi grands et puissants que le cheval, mais qu'il était totalement au-delà du pouvoir de l'homme de le faire. Il est assez courant en Orient de comparer un cheval à un criquet, et les voyageurs ont parlé de la ressemblance remarquable entre les têtes des deux. Cette comparaison se produit également dans la Bible; voir Joël 2:4, "Leur apparence est comme l'apparence de chevaux; et ils courront comme des cavaliers; Apocalypse 9:7. Les Italiens, de cette ressemblance, appellent la sauterelle «cavaletta», ou petit cheval. Sir W. Ouseley dit: «Zakaria Cavini divise les criquets en deux classes, comme les cavaliers et les valets de pied,« montés et piétons ».« Niebuhr dit avoir entendu d’un Bédouin près de Bassorah, une comparaison particulière du criquet avec d’autres animaux; mais il pensa que c'était une simple fantaisie des Arabes, jusqu'à ce qu'il l'entende se répéter à Bagdad. Il compara la tête d'un criquet à celle d'un cheval, la poitrine à celle d'un lion, les pieds à ceux d'un chameau, le ventre à celui d'un serpent, la queue à celle d'un scorpion et les palpeurs à cheveux d'une vierge; voir la Bible illustrée sur Joël 2:4.

La gloire de ses narines est terrible - Marge, comme en hébreu, «terreurs». Autrement dit, il est apte à inspirer la terreur ou la crainte. La référence est aux narines larges et enflammées du cheval lorsqu'il est animé et impatient d'action. Donc Lucrèce, L. c .:

Et fremitum patulis sub naribus edit ad arma.

Donc Virgil, "Georg." iii. 87:

Collectumque premens voluit sub naribus ignem.

Claudian, en iv. «Consulatu Honorii:»

Ignescunt patulae nares.

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